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Selon Izvestiya Nauki, une équipe de surveillance de la corruption de l'Institut Supérieur d'Etudes Economiques de Moscou, les professeurs d'université auraient gagné 923 millions de $ en 2004. Certaines estimations révèlent que la corruption dans les universités augmente chaque année de 7 à 10 %. L'Institut Supérieur d'Etudes Economiques indique qu'un maître de conférences sur dix accepterait des pots de vin, et que 20 % des futurs étudiants et de leurs parents seraient prêts à verser des pots de vin.

L'université d'Oxford met en garde contre le plagiat qui pourrait menacer la valeur d'un diplôme, dans la mesure où les étudiants copient de plus en plus de larges extraits d'ouvrages en se les appropriant. Un grand nombre des cas de plagiat signalés au bureau des surveillants impliquait des étudiants étrangers dont la première langue n'était pas l'anglais.

Une enquête révèle qu'un tiers des étudiants reconnaît tricher à l'université en copiant des idées puisées dans des livres ou sur Internet. L'étude portant sur 1022 étudiants de 119 Universités et Instituts Supérieurs démontre qu'un étudiant sur six reconnaît avoir copié sur le travail de ses amis et que 10 % ont cherché à se procurer des dissertations sur Internet. Il apparaît également que les étudiants ont davantage tendance à copier sur leurs amis (21%) que les étudiantes (14%).

L'idée de créer une académie de lutte contre la corruption vient d'une association civile nommée GERB. L'académie s'inspirerait de l'expérience internationale et inviterait des experts étrangers à donner des conférences. Une des principales recommandations de la Commission Européenne à la Bulgarie a été qu'ils renforcent la lutte contre la corruption, en particulier à des postes élevés.

Certaines écoles de langues servent à vendre des faux papiers, permettant ainsi aux immigrants d'obtenir des visas d'étudiants. Ces derniers payent jusqu'à 600 £ de faux documents qu'ils utilisent ensuite dans leurs demandes de visa afin de prolonger leur séjour. Plus de la moitié des 83 écoles de langues récemment inspectées pourraient fermer. Environ 50 000 étudiants auraient recours à de telles escroqueries pour rester illégalement au Royaume-Uni.