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Exam Ethics Project (EEP), une ONG engagée dans la lutte contre les fraudes aux examens, a publié ces dernières années des chiffres qui illustrent les profits tirés du commerce de la triche à l'examen ou le nombre de personnes (étudiants, surveillants, etc.) mis à la porte pour leur implication dans des pratiques frauduleuses.

Conformément au deuxième OMD relatif à l'enseignement primaire universel, qui appelle à assurer un cycle primaire complet pour toutes les filles et tous les garçons, le système éducatif doit intégrer l'enseignement des valeurs morales et de l'éthique aux côtés des matières plus pratiques. Pour certains, la corruption est aussi vieille que le monde – mais seule l'humanité peut renverser la situation en structurant un programme d'études visant à former des citoyens d'une moralité irréprochable qui ont la corruption en horreur.

Le projet de déontologie dans le cadre des examens a déclaré que l'Etat de Benue était en 2005, en tête du classement de l'indice national de tricherie aux examens (EMI). Le territoire de la capitale fédérale était le plus soucieux de la bonne conduite des examens avec l'indice EMI le plus bas (0,43) alors que l'Etat de Benue enregistrait un EMI de 18,87. Le rapport pour les examens de l'année scolaire 2005 indique que l'EMI pour toutes les régions était de 6,9 contre 16,9 en 2004. Cela signifie que la fraude aux examens a baissé de 59% entre 2004 et 2005.

Autrefois, les enseignats étaient considérés comme des héros et leur profession hautement respectée. Au fil des années, les choses ont bien changées : les étudiants choisissent le métier d'enseignant en dernier recours. Le pays doit repartir à zéro en ce qui concerne la formation et le recrutement des enseignats, tout en mettant l'accent sur leur éthique et professionnalisme.

Le Gouverneur de l'état du Niger a demandé au Conseil d'homologation des enseignants de ne plus se contenter d'embaucher des professeurs qualifiés, et de leur faire respecter les valeurs éthiques de base, comme c'est déjà le cas dans d'autres professions. Un représentant de la Confédération des proviseurs des établissements secondaires de tout le Nigéria (ANCOPSS) a également déclaré que l'enseignement ne pouvait être une profession respectée que si les normes morales fondamentales étaient appliquées.

Le coup d’envoi du deuxième sommet du mouvement pour l’éthique et la bonne gouvernance de l’université a été donné hier à l’Université de Jimma. Le responsable de la Commission fédérale pour l’éthique et contre la corruption a déclaré que les universités devaient produire tout autant des « diplômés éthiques », que des diplômés compétents. Il a ajouté que les projets majeurs de construction, les appels d’offre, les services de restauration, etc., devaient être basés sur la responsabilité et la transparence.

La Commission des enseignants (TSC) met en place des mesures rigoureuses pour renforcer la performance des enseignants et s’assurer qu’ils ne violent pas le Code d’éthique professionnelle. Le président de la TSC indique que les enseignants seront tenus de signer le Code. Ils seront obligés d’atteindre des objectifs spécifiques pour s’assurer que leur comportement est conforme aux attentes.