Des universités irlandaises ont fait l'objet de critiques pour leurs liens avec des régimes corrompus et moralement contestables. L'ancien directeur du campus de Bahrain à la Faculté royale de chirurgie en Irlande (RCSI) a déclaré que des institutions irlandaises de troisième niveau étaient "intimement liées à des régimes qui ne respectent pas les droits de l'homme".

Un arrêté récent a déclenché la colère des étudiants : "Approbation de la procédure pour introduire des mesures disciplinaires envers les étudiants". Présenté par le ministère de l'Education et des sciences, cet arrêté autorise l'expulsion d'étudiants de l'université pour la moindre violation des "codes d'éthique" des institutions, et en particulier pour participation à des manifestations et actions politiques.

Depuis des années, l'enseignement supérieur grec a mis en œuvre un système dans lequel la liberté académique a été interprétée de façon extensible et a souvent été utilisée pour justifier une série d'actions par ailleurs non conformes à l'éthique, voire illégales. Presque toutes les parties prenantes, y compris les partis politiques grecs, ont profité de ce flou dans l'interprétation de la liberté académique.

Un forum international a élaboré un code d'éthique qui s'applique aux agents et aux consultants de l'éducation qui recrutent étudiants internationaux pour les universités, les établissements d'enseignement supérieur et les écoles à travers le monde. Ce forum dit que ce code et la déclaration de principes qui l'accompagne faciliteront une approche commune et amélioreront les normes éthiques dans le recrutement des étudiants internationaux par les agents et consultants de l'éducation.