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Sur la version anglaise de son site, l’université Kim Il Sung établit une liste des partenariats passés, actuels et présumés avec des « universités jumelées » et prétend que « les échanges universitaires internationaux battent leur plein ». Bon nombre des universités mentionnées réfutent ces déclarations et ne souhaitent pas être associées à la Corée du Nord. Elles cherchent à faire retirer leur nom du site, mais à ce jour, l’université nord-coréenne n’a pas donné suite à leurs demandes.

À la surprise générale, le président de l’université Johannes Gutenberg de Mayence, en Allemagne, a annoncé cette semaine vouloir revoir les contrats régissant l’utilisation d’un don d’une fondation philanthropique d’un montant de 150 millions d’euros. Pour ses détracteurs, cet accord donne au bailleur de fonds trop de pouvoir sur les décisions de publication et la nomination des enseignants au sein de l’institut de biologie moléculaire à la création duquel cette fondation a participé, en 2009. Ce changement de pied, qui pourrait rejaillir sur d’autres accords de financement dans d’autres établissements allemands, ne satisfait qu’en partie ceux qui dénoncent l’accord, partisans d’une transparence accrue, dans les universités comme du côté des donateurs.

Des recteurs d’universités allemandes ont accueilli favorablement les propositions de Stifterverband – un réseau de fondations, d’entreprises et d’individus soutenant l’enseignement supérieur et la recherche du pays – visant à rendre les collaborations entre universités et industriels plus transparentes. Leurs recommandations, publiées mi-avril, soulignent la « responsabilité qui incombe aux universités, en tant qu’établissements autonomes, d’informer régulièrement et correctement le public sur leurs projets de collaboration avec l’industrie ».

La ministre de la défense allemande a nié avoir plagié une partie de sa thèse de doctorat, suite à des accusations avancées par un site web collaboratif dédié à la détection du plagiat qui prétendait avoir trouvé des « éléments de plagiat » sur 27 des 62 pages de sa dissertation datée de 1990.

Un homme politique notable de la Rhénanie-du-Nord-Westphalie a été impliqué dans un scandale concernant un examen bâclé. Le chrétien-démocrate n’a pas observé les procédures appropriées concernant les copies d’examen à l’université RWTH Aachen où il était professeur associé.

Plus de 600 universitaires en Allemagne ont signé une pétition réclamant que les cas de plagiat et de manipulation de données soient réglés dans des discussions au niveau de la discipline. Cette campagne critique la décision prise par la Conférence des recteurs allemands de traiter ce genre de problèmes de façon confidentielle dans des comités universitaires.

L'université de Düsseldorf a retiré son doctorat au ministre de l'Education et de la recherche de l'Allemagne, en affirmant qu'elle avait eu recours au plagiat pour écrire sa thèse. Tandis que la ministre essaie de contester le verdict de l'université, l'opposition au parlement a réclamé sa démission. Un universitaire de Bonn, expert en droit, a déclaré que cette affaire risque d'avoir nui à l'enseignement supérieur allemand dans son ensemble.