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Le Conseil d’administration de l’enseignement supérieur (YÖK) a lancé une enquête suite à des allégations portant sur environ 450 étudiants – pour la plupart ayant des liens familiaux avec des membres du Parti de la justice et du développement (AK) – qui ont été inscrits au programme d’enseignement à distance de l’Université d’Istanbul (AUZEF), alors qu’ils ne remplissaient pas les critères d’inscription. Tous les diplômés du secondaire doivent passer l’examen de passage à l’enseignement supérieur (YGS), ainsi que le concours pour les études de licence (LYS) pour être admis à l’université.

Pour des milliers de jeunes Syriens, il est devenu impossible de suivre des études dans un pays en proie à la guerre civile. Pour refaire leur vie à l’étranger, les étudiants achètent donc de faux diplômes. Un business qui prend de l’ampleur dans la Turquie voisine.

Il ressort des conclusions d'une mission d'enquête conduite en Turquie par l'IHRNASS (International Human Rights Network of Academies and Scholarly Societies) que les accusations portées contre huit éminents universitaires et scientifiques ne sont étayées par aucun élément de preuve.

Le groupe de hackers RedHack a divulgué plus de 60 000 documents lors de sa récente attaque sur le site Web de Conseil de l'enseignement supérieur de Turquie (YÖK), révélant des centaines d'enquêtes sur la corruption et d'incidents attestés. Ce document contient des renseignements sur des comptes en banque, des plaintes parlementaires, des échanges de correspondance entre le YÖK et des universités, ainsi que les conclusions de rapports d'enquêtes sur la corruption.

Des procureurs enquêtent sur des allégations de triche et de favoritisme lors de l'examen annuel d'entrée à l'université, passé par 1,7 million d'étudiants le 27 mars dernier. Les soupçons ont éclaté cette semaine lorsqu'un juriste a découvert une formule donnant les réponses correctes à des questions à choix multiples dans un examen de mathématiques.

D'après le ministre de l'Éducation et de la Science, 80 membres du système éducatif ont été jugés en 2008 pour corruption. On a dénombré 47 cas de violation financière, 12 cas d'abus de pouvoir, six cas de concussion et quatre cas de faux diplômes.