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Des auditeurs d’État ont signalé des cas de fraude, de détournement de fonds et de biens et d’autres pratiques fiscales illégales dans le cadre du programme d’émission obligataire du district scolaire El Rancho. L’enquête a soulevé deux problèmes dans les méthodes de recrutement des entrepreneurs entre mai 2015 et février 2019 : la commission scolaire a eu un droit de regard trop important tandis que le public ne disposait pas d’informations suffisantes, et le processus de recrutement a manqué de transparence, ce qui a pu donner lieu à des formes de corruption

La plus grande enquête pluridisciplinaire jamais menée sur la question de l’intégrité risque de ne pas atteindre ses objectifs puisque deux tiers des institutions sollicitées ont refusé d’y participer à cause de la sensibilité du sujet et par crainte de publicité négative. Résultat, les chercheurs responsables de la Dutch National Research Integrity Survey se retrouvent seuls pour récupérer des adresses mail et solliciter des réponses. Sur les 40 000 participants ciblés, ils ont obtenu moins de 15 % de retour.

En 2018, un audit réalisé afin d’examiner le programme d’éducation de base dans les écoles communautaires et autorisé par le Public Accounts Committee a mis au jour l’existence de plus de 2 000 enseignants fantômes. Depuis, de nouveaux cas ont été signalés. Malgré tout, les criminels continuent de détourner de l’argent pour acheter des fonctionnaires afin de créer des enseignants et des postes bidons, usurpant ainsi les salaires d’enseignants honnêtes et pénalisant les étudiants.

Le ministère de l’Éducation a lancé une enquête après qu’un audit a révélé que le système de paie a été détourné pour augmenter les salaires de deux employées. La première, chargée de questions administratives, a reçu une prime de 1 500 dinars par mois d’avril 2019 à avril 2020, tandis que la deuxième, employée dans le département pour l’éducation privée, a reçu 800 dinars mensuels supplémentaires de septembre 2019 à mai 2020.

287 000 étudiants fantômes ont été recensés dans les écoles relevant du programme de la Punjab Education Foundation (PEF). Des écoles, des responsables gouvernementaux et des ONG sont soupçonnés d’avoir participé au détournement d’un montant record de 1,1 milliard de roupies par an. Un audit spécial des fonds reçus par la PEF est en cours et des mesures strictes seront prises à l’encontre des responsables ayant trempé dans cette affaire de corruption.

À la suite d’allégation de triche et de fraude ayant conduit à la démission d’un de ses directeurs, la Livingston High School Academy a dû licencier une enseignante principale. Un audit récent avait mis au jour des violations de la politique d’admission et d’intégrité académique. L’enseignante accusée était connue pour ses mauvaises pratiques, ayant l’habitude de fournir aux étudiants censés rendre un devoir ou passer un examen un classeur contenant les questions et les réponses.

Les médias ont fait état d’allégations selon lesquelles les tricheurs dans les universités du Canada seraient particulièrement ingénieux, du piratage des notes au cambriolage des bureaux pour récupérer les sujets d’examen en passant par le versement de pots-de-vin. Une enquête menée dans onze établissements d’enseignement supérieur du pays a révélé que 50 % des étudiants de première année s’étaient rendus coupables d’inconduite académique.