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Le gouvernement indien a présenté un projet de loi contre la tricherie lors des examens publics afin de lutter contre la malhonnêteté académique rampante et de préserver l'intégrité du système éducatif. Le projet de loi propose des mesures strictes telles qu'une surveillance accrue, des règles plus strictes pour les surveillants et des sanctions sévères pour la tricherie pouvant aller jusqu'à 10 ans d'emprisonnement et une amende de ₹1 crore pour les personnes impliquées dans la malversation d‘examens. En outre, le projet de loi prévoit la création d'un comité technique national chargé d'améliorer la sécurité et l'équité des examens.
Deux responsables politiques norvégiennes sont accusées de plagiat dans leurs mémoires de master, ce qui a donné lieu à des enquêtes de la part de leurs universités. Ces scandales ont provoqué des débats sur l'intégrité académique, avec des appels à des sanctions plus strictes en cas de plagiat. Ces incidents ont également soulevé des inquiétudes quant à la différence de traitement entre les étudiants et les responsables politiques, et a mis en évidence la nécessité d'une réglementation nationale sur le plagiat. Les experts affirment qu’il est essentiel de promouvoir des normes de recherche éthiques et l'intégrité au sein des universités.
La condamnation d'un responsable d'une université non enregistrée marque une étape importante dans les efforts déployés par le Malawi pour lutter contre les établissements d'enseignement supérieur illégaux. Ce responsable a été condamné à une amende et risque une peine d'emprisonnement pour la délivrance de fausses qualifications. Alors que les organisations de la société civile demandent davantage d'arrestations et de conséquences pour les employeurs qui reconnaissent les qualifications provenant de ce type d’établissements, cette condamnation démontre qu’appliquer la réglementation permet de préserver l'intégrité dans l’éducation. Des appels en faveur d'un projet de loi sur l'autorité nationale des qualifications se font entendre pour renforcer les cadres réglementaires, mais les progrès restent incertain.
Au Nigeria, une commission dirigée par le ministre de l'Éducation enquête sur du racket aux certificats et des usines à diplômes. Des établissements apparentés dans plusieurs pays font l'objet d'un contrôle minutieux. La commission cherche à remédier aux irrégularités dans les processus d'accréditation des universités locales et étrangères, à la suite de la révélation de pratiques frauduleuses. Des experts suggèrent d'améliorer les processus d'accréditation et de sensibiliser le public pour lutter contre ce problème.
Des universités britanniques et des prestataires privés sont accusés d'avoir accepté des étudiants étrangers sur la base de critères plus souples que ceux de leurs homologues britanniques. Cette situation a suscité des questionnements sur l'équité et la transparence des pratiques d'admission, les étudiants étrangers payant parfois jusqu'à 38 000 livres sterling (48 000 dollars) de frais de scolarité, contre 9 250 livres sterling (11 700 dollars) au maximum pour les étudiants britanniques. La controverse met en lumière les problématiques liées aux parcours tels que les « International Year programs » et au rôle des agents dans le recrutement. Des appels se sont fait entendre en faveur d'approches plus éthiques et d'un contrôle plus rigoureux du recrutement des étudiants étrangers.
Un projet de loi sur les universités se heurte à l'opposition des universitaires qui affirment qu'il autorise l'ingérence politique, compromettant ainsi la qualité de l'éducation. La législation proposée accorderait à des personnalités politiques comme le ministre de l'Éducation ou le chef du gouvernement provincial un rôle important dans la gouvernance des universités, ce qui va à l’encontre des revendications en faveur de l'autonomie académique. Les détracteurs de la loi défendent l'autonomie académique et plaident pour des conseils d'administration composés d'experts. La loi propose de remplacer la commission des bourses universitaires par une commission supérieure de l'éducation présidée par le ministre de l'Éducation.
La Commission des subventions universitaires (University Grants Commission, UGC) plaide en faveur d'une politique nationale sur le plagiat afin de défendre l'intégrité académique et de dissuader le plagiat. Le 49e rapport annuel de la Commission pour 2022 souligne la nécessité d'une telle politique, compte tenu du manque d'outils efficaces pour détecter le plagiat dans la recherche au Bangladesh et de l'absence de politique contre le plagiat dans les universités bangladaises. L'UGC propose également des « viviers de vice-chanceliers » pour garantir la transparence des nominations des vice-chanceliers, des pro-vice-chanceliers et des trésoriers dans les universités publiques et privées.
Alors que les manquements à l'intégrité académique ont augmenté de 313 %, des universités modifient leurs politiques pour faire face à l'utilisation abusive de l'intelligence artificielle (IA). Ces changements comprennent la baisse du recours aux commissions disciplinaires et l'accélération de la résolution des cas, afin de préserver la confiance et la redevabilité tout en s'adaptant aux défis technologiques. En dépit des inquiétudes au sujet de l'équité, les universités soulignent leur engagement à respecter les droits à une procédure régulière. Les modifications du code d'honneur qui ont été approuvées autorisent le contrôle par un surveillant, ce qui témoigne des efforts déployés pour résoudre les problèmes d'intégrité.
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