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Le président du Zimbabwe a financé une université militaire en utilisant des bénéfices provenant de mines de diamants, dont beaucoup ont été accusées de non-respect des droits de l'homme. L'université ne sera ouverte qu'aux membres de l'armée de haut rang. Beaucoup considèrent cette mesure comme un effort du président pour renforcer sa position par rapport à l'armée.

La corruption massive a frappé le secteur de l'éducation avec des responsables au niveau du district qui, dit-on, exigent des sommes d'argent variées pour faire passer des entretiens à des professeurs temporaires afin de pourvoir des postes vacants. Ces responsables de l'éducation font payer à ces professeurs désespérés, non formés, des dossiers de candidature qui sont normalement distribués gratuitement.

La Commission anti-corruption du pays enquête sur l'actuel Ministre de l'enseignement supérieur après un certain nombre d'accusations de corruption, et le Syndicat national des étudiants du Zimbabwe, le ZINASU, a dit qu'il doit démissionner ou être limogé par le Président en raison de son incapacité à assumer ce poste.

Le ministre de l'Education, des arts et de la culture a été accusé d'avoir détourné les Fonds de transition pour l'éducation (ETF). Il aurait monté des structures parallèles lors d'un appel d'offre afin de détourner de l'argent pour financer les activités de son parti MDC à cours d'argent.

Le syndicat national des étudiants du Zimbabwe (Zinasu) a mis la pression sur l'Université du Zimbabwe (UZ) en décrivant le doctorat décerné à la première dame la semaine dernière comme étant « un doctorat génétiquement modifié », jetant ainsi l'opprobre sur les membres de cette université.

Harare perdrait actuellement des milliers de dollars de recettes du fait que certaines écoles ne remettent pas les frais de scolarité aux autorités locales. La ville a ordonné des enquêtes dans quatre écoles et une crèche. L’économe d’une de ces écoles paraitra prochainement devant un comité disciplinaire pour répondre à une accusation de détournement de frais de scolarité.

L’audit actuel du gouvernement sur les écoles du pays a dévoilé des abus massifs concernant les cotisations collectées auprès des parents et tuteurs, qui sont censées financer le développement de l’infrastructure de l’éducation. A ce jour, 1800 écoles (18%) ont été auditées et on a trouvé des preuves de falsification massive des registres comptables des écoles