Avis de non-responsabilité : L’IIPE ne peut garantir l’exactitude des informations contenues dans ces articles.
Les liens hypertexte vers d’autres sites web n’impliquent ni la responsabilité, ni l’approbation des informations figurant dans ces sites web.
Alors que les manquements à l'intégrité académique ont augmenté de 313 %, des universités modifient leurs politiques pour faire face à l'utilisation abusive de l'intelligence artificielle (IA). Ces changements comprennent la baisse du recours aux commissions disciplinaires et l'accélération de la résolution des cas, afin de préserver la confiance et la redevabilité tout en s'adaptant aux défis technologiques. En dépit des inquiétudes au sujet de l'équité, les universités soulignent leur engagement à respecter les droits à une procédure régulière. Les modifications du code d'honneur qui ont été approuvées autorisent le contrôle par un surveillant, ce qui témoigne des efforts déployés pour résoudre les problèmes d'intégrité.
Le secrétaire du cabinet pour l'Éducation s'est inquiété du fait que les chefs d'établissement pouvaient gonfler le nombre de candidats aux examens nationaux au Kenya. Des questions similaires ont été soulevées lors de l'examen du Kenya Certificate of Primary Education (KCPE) de 2023, où 9 354 étudiants se sont inscrits mais n'ont pas passé l'examen. Pour endiguer ce phénomène de « candidats fantômes », l'inscription au KCSE se fera cette année sur la base des données du système national d'information sur la gestion de l'éducation.
Alors que l'engouement pour ChatGPT était à son comble au printemps 2023, les éducateurs s’interrogent sur le risque que les étudiants s’appuient trop l’IA pour leurs travaux. Les universités ont réagi en mettant en place des logiciels de détection comme Turnitin, afin d'identifier les contenus générés par l'IA. Mais cela a créé des dilemmes pour les enseignants, notamment lors d’un cas où la dissertation d'un étudiant talentueux a été signalée comme étant « générée à 100 % par l'IA ». L'étudiant a clamé son innocence, invoquant l'utilisation d'un logiciel approuvé par l'université pour la vérification de la grammaire et de l'orthographe, qui avait recours de manière limitée à l'IA
Le gouvernement polonais a pris des mesures pour lutter contre la corruption au sein du Centre national pour la recherche et le développement (NCBiR), notamment en renforçant la surveillance exercée par le ministère des Sciences et de l'Enseignement supérieur. Des cas de mauvaise utilisation des fonds et des irrégularités dans l'attribution des subventions ont donné lieu à des enquêtes et ont conduit à des changements dans le fonctionnement du NCBiR. En outre, des efforts sont en cours pour assurer un financement transparent et équitable des universités, avec des plans visant à augmenter le financement pour les sciences et l'enseignement supérieur.
Le Zimbabwe est en train d'élaborer une nouvelle législation sur la recherche médicale afin de moderniser son approche de la recherche en santé. Cette initiative vise à résoudre les problèmes liés à des lois obsolètes, au manque de transparence des données et à la dépendance à l'égard des financements étrangers. En encourageant les initiatives de recherche locales et les collaborations entre le monde universitaire et l'industrie, le Zimbabwe souhaite renforcer sa capacité de recherche médicale et d'innovation, en s'alignant sur les priorités nationales et en progressant vers les objectifs de sa Vision 2030.
En Allemagne, le nombre d'universités privées a doublé au cours des deux dernières décennies, pour atteindre le nombre de 115, et le nombre d'étudiants a quadruplé. Ces établissements sont financés par diverses sources, notamment des entreprises et des fonds familiaux. Bien que les universités affirment que leur indépendance académique reste intacte, des craintes liées à la transparence se font entendre. Transparency International met en garde contre l'influence potentielle des entreprises sur la recherche par le biais de financements, et exige une plus grande transparence pour préserver l'intégrité académique.
L'université des sciences et technologies de Hanoi a introduit des règles détaillées sur l'intégrité académique. Ces règles s'appliquent à tous les membres de la communauté universitaire, y compris le personnel, les enseignants et les étudiants. La décision 12160/QD-DHBK met en avant l'importance de respecter les idées d'autrui, d'éviter le plagiat et d'adhérer à des normes éthiques dans la recherche scientifique. Elle interdit l'achat et la vente de résultats de recherche ainsi que l'abus de pouvoir ou de ressources en vue d'obtenir des avantages déloyaux dans le cadre de travaux de recherche. L'université applique également ces normes d'intégrité pour les collaborations en recherche et en formation, en veillant au respect des accords sur les droits de propriété intellectuelle.
Le Collectif 490, groupe militant féministe marocain, a dévoilé un nouveau guide numérique conçu pour lutter contre l’omniprésence du harcèlement sexuel auquel sont confrontées les étudiantes dans les universités du pays. Ce guide fait suite à une étude alarmante réalisée en 2019 par le Haut Commissariat au Plan du Maroc, qui a révélé qu’une femme sur cinq avait subi des violences pendant ses études.
Selon la Commission anti-corruption du Zimbabwe, les incidents très répandus de sextorsion et de fraude académique dans les établissements d'enseignement supérieur et tertiaire du pays constituent une menace sérieuse pour l'intégrité des diplômes et des qualifications.
Restez informés
Inscrivez-vous au buletin ETICO pour recevoir les dernières actualités
Soumettez votre contribution
Apportez votre contribution à la bibliothèque dédiée à la corruption dans l'éducation