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D’après un rapport publié par le Groupe international de la qualité du Conseil pour l’accréditation de l’enseignement supérieur des États-Unis, la corruption dans l’enseignement supérieur varie d’un pays à l’autre, mais on constate partout l’application de certaines pratiques inappropriées, illicites ou contraires à la déontologie. Citons par exemple les présidents et professeurs d’université titulaires de faux doctorats, affectant la gouvernance de certaines universités russes, l’absentéisme des conseillers pédagogiques, la délégation des responsabilités d’enseignement ou de supervision à des collègues moins expérimentés ou à des jeunes chercheurs au Kosovo, ou encore les enseignants victimes de harcèlement sexuel, de menaces ou de coups de la part d’élèves et de collègues en Ouganda.

La turpitude morale de quelques enseignants qui agressent sexuellement des étudiantes et le non-respect des règles d'éthique professionnelle par une certaine catégorie d'enseignants à différents niveaux du secteur de l'éducation sont désormais des thèmes abordés non seulement par les tuteurs, mais aussi par presque toutes les personnes concernées par l'éducation en Bangladesh.

Le professeur d'université sert de gardien et constitue le premier contact d'un étudiant avec les normes de l'éthique et les traditions. De nombreux observateurs de la culture académique contemporaine font état de comportements irresponsables et contraires à l'éthique au sein du corps professoral.  Retards répétés, propos vulgaires dans les forums scolaires, favoritisme envers des étudiants, usage abusif des fonds du campus, plagiat, relations sexuelles avec des étudiants, incapacité de s'acquitter correctement des tâches administratives et, plus grave encore, refus de défendre la valeur de la vérité dans l'enseignement et la recherch sont autant d'exemples de tels comportements.