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En deux ans, près de 250 étudiants d'une province chinoise ont été dépouillés de leurs résultats aux examens d'entrée à l'université. Malgré ses excellentes notes, une lycéenne de la province de Shandong a échoué deux fois au gaokao, l'examen national d'entrée à l'université publique. Son échec était en fait dû à l'usurpation de son identité et de ses résultats positifs par la fille d'un de ses professeurs de lycée.

C’est ce que prévoit une loi votée à l’automne dernier pour lutter contre la tricherie endémique lors du gaokao, l’examen national chinois qui détermine la carrière des candidats. En effet, les candidats surpris en train de tricher ou accusés d’une telle tromperie peuvent désormais écoper de sept années d’emprisonnement dans les geôles de l’État. Une loi, votée à l’automne dernier fait ainsi de la tricherie, un crime. C’est pourquoi, mardi 7 juin dernier, le jour du gaokao, les autorités ont ordonné le déploiement de 768 policiers chargés de surveiller les 96 centres d’examens du pays.

La triche aux examens, en particulier ceux qui mènent aux emplois publics, est un véritable fléau en Inde, et les méthodes employées par les jeunes pour tricher rivalisent avec celles que trouvent les examinateurs pour les en empêcher. Lors d’un test de recrutement écrit dans l’Etat du Bihar d’un examen de recrutement pour intégrer l’armée indienne, les candidats ont dû se mettre en sous-vêtements pour empêcher toute tentative de triche.

Une des plus grosses filières d'immigration clandestine chinoise jamais mise au jour en France avait pour pivot central une école de commerce privée ayant pignon dans le XVe arrondissement. Ce réseau a permis d'acheminer chaque année vers la France entre 500 et 1000 clandestins chinois, essentiellement des garçons de 20 à 25 ans Une fois en France, des certificats de scolarité, des bulletins de notes et la délivrance de diplômes plus vrais que nature leur permettaient ensuite de s'établir durablement sauf que ces «diplômés» n'ont jamais mis les pieds dans une salle de classe.

En Corée du Sud, une affaire de plagiat agite le monde universitaire. 200 professeurs issus de 50 universités différentes sont accusés de s’être approprié des livres écrits par d’autres auteurs. Leur technique pour ne pas se faire prendre? Ces universitaires peu scrupuleux ont tout simplement changé les couvertures d’origine des ouvrages et y ont accolé leur nom. Selon le quotidien sud-coréen The Korea Herald, certains d’entre eux seraient des maîtres de conférence réputés.

En Inde, la fraude universitaire est un sport national qui se pratique à tous les échelons. A commencer par l’ancienne première ministre jusqu’à l’ancien ministre de la justice de Delhi, dont le diplôme… en droit serait un faux. L’inflation de faux diplômes est sans doute liée au manque d’universités dans le pays, avec des taux de sélection parmi les plus sévères au monde. Et partir faire ses études à l’étranger est tellement coûteux que la contrefaçon de diplômes d’universités internationales prolifère.

Des dizaines de personnes ont été filmées en train d'escalader les murs d'un établissement à Hajipur pour apporter frauduleusement aux élèves des réponses aux questions d'examens. 

Dans les régions les plus reculées du Pakistan, l'éducation des jeunes enfants est problématique. En raison du manque de ressources, de nombreuses écoles ont été abandonnées et les instituteurs, insuffisamment rémunérés par un gouvernement défaillant, ne viennent pas faire cours. Des milliers, voire des millions d'enfants se retrouvent ainsi privés d’éducation et laissés à l'abandon.

Lors de la journée des enseignants en Chine, il est de tradition pour les élèves de montrer leur appréciation à leurs enseignants. Cependant, dans cette vidéo, on observe une tournure différente de l’initiative. Certains parents couvrent les enseignants de cadeaux coûteux en fonction de leur revenu. Malheureusement, cette pratique est souvent utilisée dans le but d’influencer les enseignants, ce qui mène à un traitement différencié des élèves en classe.