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L’actuel recteur de la COMSATS University Islamabad est accusé de plagiat pour un travail de recherche coécrit et publié dans une revue d’envergure nationale en 2007. Selon les vérifications menées par la commission de l’enseignement supérieur (HEC) à l’aide du logiciel de détection du plagiat Turnitin, 65 % du document présenteraient des similitudes avec d’autres articles savants. Or, les règles de la HEC prévoient qu’aucun document publié dans le cadre d’un PhD ne doit afficher un taux de similitude supérieur à 19 %, ce taux passant à 4 % pour une même source, a rappelé un responsable.

La Higher Education Commission (HEC) se réunira la semaine prochaine pour décider du sort de son directeur, numéro 2 de la commission, dont le mémoire de recherche serait un plagiat à 88 pour cent. Le président a constitué un comité pour enquêter sur ces allégations. Selon certaines sources, c’est un article paru dans ces pages qui a jeté la lumière sur ces accusations et poussé le comité constitué par le président de la HEC à se réunir cette semaine pour analyser les travaux incriminés du directeur.

Le terrible fléau du plagiat atteint les enseignants de plusieurs universités Pakistanaises. L’intégrité académique a cédé la place à une production massive de publications de recherche, pour obtenir davantage de subventions, de promotions et d’autres avantages.

Que le plagiat existe au niveau de l’enseignement supérieur n’est un secret pour personne, avec un grand nombre de cas suspectés parmi les détenteurs de postes élevés dans les universités à travers le pays. Mais il est étonnant d’apprendre que la Commission de l’enseignement supérieur a récemment attribué le prix du meilleur travail de recherche à un universitaire dont le nom figurait en 2008 sur la liste noire de cet organe de contrôle pour avoir publié un document plagié.