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Des commentaires liés à l'annonce de nouvelles mesures énergiques contre les "faux étudiants" ont menacé le secteur universitaire du pays, qui représente plusieurs milliards, selon un groupe s'exprimant au nom les universités britanniques. Ils ont insinué que les étudiants étrangers n'étaient plus les bienvenus en grande Bretagne et qu'ils préféraient choisir d'étudier en Amérique du nord et en Australie.

Un nouveau système reliant le salaire à la performance dans les écoles risque d'entrainer un accroissement de la fraude en incitant les enseignants à falsifier les résultats de leurs élèves pour obtenir une augmentation de salaire. Les enseignants pourraient être tentés de "gonfler" les notes pour prouver qu'ils font du bon travail, et cette proposition pourrait également provoquer des conflits importants dans les écoles si les professeurs qui ne reçoivent pas d'augmentation de salaire portent officiellement plainte pour discrimination.

Des universités décidées à monter dans les classements internationaux se jouent de plus en plus de la méthodologie, a déclaré Shaun Curtis de l'université d'Exeter au Royaume-Uni lors de la conférence "Worldviews 2013". Une des méthodes consiste à chercher le soutien de collègues d'autres institutions qui répondent aux questionnaires de classement, et une autre à tricher sur les données.

Deux universités britanniques enquêtent sur 1382 étudiants qui auraient triché au cours des trois dernières années. La majorité des cas repérés sont des cas de plagiat. Les filières les plus touchées sont le cinéma et l'informatique.

Jusqu'à 100 000 étudiants ont recours chaque année à des dizaines de sociétés véreuses qui produisent des travaux écrits à la demande leur garantissant l'obtention de bonnes notes.

L'université de Cambridge a eu plusieurs réunions secrètes avec la fille de l'ancien premier ministre chinois afin d'obtenir une donation de 3.7 millions de livres sterling (6 millions de USD) pour une chaire universitaire. Ces nouvelles informations sur les relations étroites entre Cambridge et une des familles politiques les plus riches de Chine sortent au moment où certains professeurs craignent que cette donation n'ait donné au gouvernement chinois une influence indue sur l'université.