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Bien que des étudiants chinois aillent en Amérique depuis des décennies, leur nombre a augmenté de façon spectaculaire au cours des dernières années. Beaucoup d'entre eux ont seulement des connaissances de base sur les universités étrangères, et ont du mal à comprendre les demandes d'inscription compliquées. De ce fait, une énorme industrie d'agents de l'éducation s'est développée dans ce pays pour les aider et les guider- et, dans certains cas, pour faire tout ce qu'il faut pour réussir à les faire accepter.

La police mène une enquête dans une université indienne soupçonnée d'avoir délivré de faux diplômes de doctorat après qu'elle en ait décerné plus de 400 en une seule année. Elle a arrêté quatre hauts responsables de l'université CMU dans l'état de Meghalaya au nord-est du pays. Ils sont soupçonnés de fraude et de faux et usage de faux, et le président de l'université, qui a pris la fuite, est également recherché.

La falsification des bulletins scolaires afin d'obtenir une admission dans les écoles privées de Kigali est considérée comme un des défis principaux entravant la qualité de l'éducation. Au cours d'un atelier sur l'éducation organisé par le conseil municipal de Kigali , un militant de Power in Education-une organisation de la société civile locale- a révélé qu'une enquête récente avait indiqué que plus de 100 étudiants dans diverses écoles de la ville avaient utilisé des bulletins scolaires falsifiés pour obtenir leur admission.

Il y a encore quelques années, peu d'entreprises reconnaissaient le problème des faux diplômes. Selon une étude parue en février 2013, 75 % des CV sont trompeurs, 90 % des candidats trouvent normal "d'arranger" un CV parce que "la concurrence est plus exacerbée" et qu'il "faut bien se vendre". L'enquête révèle aussi que 33 % des candidats s'attribuent souvent ou toujours un faux diplôme.

Suite à la révélation qu’un établissement d’enseignement supérieur de Jakarta avait émis de faux diplômes, le ministère de la Réforme administrative et bureaucratique a déclaré que tout fonctionnaire en possession d’un diplôme frauduleux serait démis de ses fonctions, et que les services d’inspection du ministère examinaient la validité des titres de ses propres employés et enverrait sous peu une notification à tous les ministres pour qu’ils en fassent autant.

Dans le cadre de ses attributions, un agent administratif du ministère a suspendu et même licencié plusieurs enseignants ayant agi malhonnêtement dans leur école, soit en abusant de leurs élèves, soit en détournant des fonds. Il est maintenant lui-même sur la sellette, accusé d’avoir des qualifications frauduleuses.

Selon le vice-président, un projet pour lutter contre les qualifications factices est en cours de préparation et sera bientôt présenté au conseil des ministres pour approbation. Le Ministre de l’Enseignement supérieur et de la formation aurait déjà demandé à l’Autorité Sud-africaine des Qualifications d’établir un registre national des personnes ayant falsifié leurs qualifications, ou dont les qualifications ne sont pas valables.

En Inde, la fraude universitaire est un sport national qui se pratique à tous les échelons. A commencer par l’ancienne première ministre jusqu’à l’ancien ministre de la justice de Delhi, dont le diplôme… en droit serait un faux. L’inflation de faux diplômes est sans doute liée au manque d’universités dans le pays, avec des taux de sélection parmi les plus sévères au monde. Et partir faire ses études à l’étranger est tellement coûteux que la contrefaçon de diplômes d’universités internationales prolifère.

Pour la première fois en fin novembre, les 500 étudiants de la dernière promotion de l’INSA Toulouse ont reçu, lors de leur remise de diplôme, une carte sécurisée attestant de l’authenticité de leur diplôme d’ingénieurs. L’objectif de l’opération est de lutter contre la triche et la contrefaçon. Les cartes remises aux étudiants est protégée de la falsification par un marqueur à base de nanoparticules invisibles à l’œil nu.

Une des plus grosses filières d'immigration clandestine chinoise jamais mise au jour en France avait pour pivot central une école de commerce privée ayant pignon dans le XVe arrondissement. Ce réseau a permis d'acheminer chaque année vers la France entre 500 et 1000 clandestins chinois, essentiellement des garçons de 20 à 25 ans Une fois en France, des certificats de scolarité, des bulletins de notes et la délivrance de diplômes plus vrais que nature leur permettaient ensuite de s'établir durablement sauf que ces «diplômés» n'ont jamais mis les pieds dans une salle de classe.