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La Turquie ne reconnaît plus les diplômes délivrés par les universités bulgares. Le conseil de l'éducation universitaire turc a pris cette décision en alléguant les niveaux élevés de falsification, de fraude et de tricherie aux examens universitaires en Bulgarie. Le ministre de l'Education de Bulgarie a reproché aux media d'avoir provoqué un scandale international, en prétendant que les diplômes problématiques avaient été falsifiés par des citoyens turcs.

Le nombre de fausses universités dans le pays est passé de 44 à 51, a signalé la Commission nationale des universités (NUC). Selon la lettre d'information hebdomadaire de la NUC, huit de ces universités ont été assignées devant les tribunaux et quelques-unes font l'objet d'une enquête.

Les révélations sur la corruption dans six facultés de médecine, publiées dans la version russe d'Esquire, ont ému les responsables de l'éducation et de la santé. Le magazine paru en avril a publié neuf articles d'étudiants en médecine décrivant les différentes manières de payer les professeurs pour réussir aux examens.

Le ministre de l'Enseignement supérieur a signé un communiqué en juillet dernier portant publication de la liste des diplômés ayant été déclarés faux à l'issue de la Commission nationale d'évaluation des formations dispensées à l'étranger. Ils sont au total 308 faux diplômés, si l'on s'en tient au communiqué affiché au ministère de l'Enseignement supérieur

Lorsque les professeurs ont besoin d'écrire des articles académiques pour obtenir une promotion, beaucoup d'entre eux se tournent vers des écrivains « fantômes », écrit Gillian Wong pour Associated Press.

La stratégie, les politiques et les procédures de gestion du plagiat dans les universités font l'objet d'un contrôle constant. Selon une idée largement véhiculée par les médias, le plagiat est répandu, difficile à stopper et les procédures universitaires sont inefficaces pour l'arrêter. Pourtant, en s'intéressant aux origines du plagiat et à traitement sur le plan légal, on s'aperçoit que l'approche légale est à l'origine de nombreuses politiques et procédures de gestion du plagiat dans le monde. Il est intéressant de noter que les objectifs de justice criminelle sont également reflétés dans les stratégies de gestion du plagiat dans les universités.

Un scandale concernant des tricheries a enflé à l'université de Harvard, et cette fois-ci, ce sont les administrateurs et non les étudiants qui sont attaqués. L'université a fait des excuses pour la façon dont elle a fouillé secrètement les messageries des doyens de résidences universitaire, afin de savoir d'où provenaient les fuites ayant alerté les media du scandale l'an passé.

Des dizaines de milliers d'étudiants dans les universités de Grande Bretagne ont pris en train de tricher aux examens et pendant l'année – et la tendance ne fait que s'accentuer, selon une enquête de l'Independent parue ce dimanche. Au cours des trois dernières années, plus de 45 000 étudiants dans 80 institutions ont été reconnus coupables de fraude.

La détection de la fraude à grande échelle dans les demandes d'admission à l'université est en hausse grâce à l'utilisation de Turnitin pour les admissions, un service de base de données anti-plagiat qui compare les travaux écrits des étudiants à d'immenses archives d'autres travaux. Plus de 100 universités l'ont adopté à travers le pays, principalement dans les sections de troisième cycle, bien que l'université de Stanford, comme une douzaine d'autres établissements, ait commencé à l'utiliser cette année pour les candidats aux inscriptions en première année.

La semaine dernière, le Secrétaire général de l'Association des vice-présidents des universités nigérianes (AVCNU) a appelé les universités à se montrer plus strictes contre le plagiat, surtout en ce qui concerne les étudiants de troisième cycle.