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Les entreprises qui emploient des diplômés pour rédiger des thèses et faire les devoirs d'étudiants de premier cycle ne voient pas en quoi elles font baisser le niveau : il n'y a triche que si les élèves prétendent avoir fait eux-mêmes le travail – un comportement qu'elles n'encouragent pas. Mais la diminution des heures de contact entre étudiants et assistants ne permet plus vraiment de repérer les travaux qui ne correspondent pas aux capacités de l'élève ou à ses talents rédactionnels.

Une doyenne adjointe des services académiques passe beaucoup de temps à étudier avec inquiétude et à déplorer la tricherie dans les universités, mais un service en ligne basé à Montréal qui a propulsé cette activité à un niveau supérieur la met particulièrement en colère. Le site web « unemployedprofessors.com" propose des professeurs qui rédigent les devoirs des étudiants. Son slogan : "Vous pouvez vous amuser pendant que nous nous chargeons de vos devoirs

Les usines à diplômes et les sites de triche cèdent la place comme sources de matériels pour les devoirs des étudiants. C'est maintenant les sites sociaux et ceux créés par les utilisateurs qui prédominent, avec Wikipedia en tête, comme source de plagiat. Un tiers du contenu utilisé provient de sites web sur lesquels des gens partagent leurs connaissances et contribuent au contenu, alors que seulement 15% de contenu copié est lié aux sites qui encouragent expressément la "triche académique".

Une forte demande de documents académique rédigés par des auteurs fantômes afin obtenir son diplôme universitaire, et des rumeurs de versements de pots-de-vin pour que des articles soient publiés, inquiètent ceux qui craignent qu'une industrie valant des milliards de yens rende plus difficile que jamais l'évaluation des capacités réelle des étudiants.

Les autorités de l'éducation et de la police enquêtent sur des allégations de tricherie massive de la part d'étudiants internationaux dans des instituts du tertiaire à travers le pays. L'homme qui a rapporté ces faits prétend qu'on lui a proposé de rédiger des travaux écrits pour des étudiants de diverses universités qui n'étaient pas au niveau linguistique.

Le carrefour de Pramuka Street à Jakarta est bien connu pour ses services de production de dissertations, alors que les universités indonésiennes n'arrivent pas à se débarrasser du problème des dissertations écrites pas des auteurs fantômes. En versant une certaine somme, un étudiant peut obtenir son diplôme sans faire beaucoup d'efforts pour rédiger sa dissertation de fin d'études.

Les éducateurs de la ville de Nairobi pensent que des étudiants font appel à des services pour la rédaction de leur dissertation et mémoire, atteignant la qualité des institutions d'enseignement supérieur. Un tel commerce académique frauduleux se multiplierait autour des universités. Même s'il ne s'agit pas d'un nouveau phénomène, il se développe avec le nombre d'étudiants dans les universités.

Jusqu'à 100 000 étudiants ont recours chaque année à des dizaines de sociétés véreuses qui produisent des travaux écrits à la demande leur garantissant l'obtention de bonnes notes.

L’université de Macquarie a annulé le diplôme de deux étudiants et empêché une dizaine d’autres d’obtenir le leur, suite à une enquête indépendante qui a révélé que ces étudiants s’étaient servis d’un service de rédaction en ligne pour faire leurs travaux. La Northern Sydney University a conclu récemment une enquête interne sur l’entreprise frauduleuse MyMaster à laquelle près de 1 000 étudiants de 16 universités ont acheté en ligne leurs mémoires ou épreuves d’examens en ligne.

Dans le cadre d’une tentative pour réduire les lacunes dans la recherche, les universités pourraient s’attirer des pénalités, y compris le gel des subventions, si l’on découvre que leurs enseignants encadrent plus de 8 doctorants en même temps. La commission des subventions universitaires demandera à toutes les universités de mettre en place des logiciels anti-plagiat pour s’assurer que tout mémoire de thèse soit basé sur de véritables recherches, vu que certaines agences proposent aux étudiants d’écrire leur thèse pour eux contre rémunération.