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Le ministère de l'éducation nationale d'Indonésie a proposé un projet de loi pour déréglementer les universités du pays. Mais la privatisation des principales universités conduira, selon le service de surveillance de la corruption en Indonésie, à l'exclusion des enfants de familles moins aisées. Les coûts élevés des droits d'entrées universitaires ont, en effet, eu tendance à réduire ou éliminer les étudiants des provinces les plus pauvres d'Indonésie. Des cas majeurs de corruption éclatent en Indonésie et la preuve a été faite que des frais de scolarité universitaire plus hauts ont augmenté la corruption dans le secteur.

En 2007, Transparency International a évalué le Vietnam à 2.6 sur une échelle de 1 à 10, 10 étant le moins corrompu. La corruption est endémique au Vietnam: des pots de vin pour les droits d'admission à l'école, pour les examens et les évaluations, sont monnaie courante. Les pratiques de corruption sont la norme plus que l'exception. Lors d'une enquête informelle dans les classes, plus de 95% des étudiants ont annoncé qu'ils avaient triché au moins une fois dans la classe et tous avaient observé des cas de tricherie par d'autres étudiants.

Pour l'Indonesian Corruption Watch (ICW), la corruption est toujours omniprésente dans le secteur de l'éducation. Elle demande au gouvernement de mettre fin à ces pratiques coupables : enseignats qui réclament de l'argent à leurs élèves à tout bout de champ ; directeurs qui détournent ou doublent les budgets scolaires ; et agences chargées de l'éducation qui extorquent des pots-de-vin aux écoles ; ou en acceptent. Le ministère aurait, de son côté, eu des comportements douteux dans un certain nombre de projets.

L'enseignement universitaire en Afrique est considéré comme la clé d'un avenir meilleur et est susceptible de fournir aux gens les outils dont ils ont besoin pour améliorer leurs moyens d'existence et vivre de manière digne. Toutefois, selon Transparency International, la corruption systémique entraîne l'érosion des bénéfices que pourrait procurer l'enseignement supérieur .

Les "voyous" d'aujourd'hui semblent être partout. Ils semblent aussi avoir une certaine faiblesse pour les écoles et les universités. D'après les données des enquêtes de 2011 faites par Transparency International, globalement 35% de la population de 100 pays n'ont aucune confiance dans l'intégrité de leurs institutions éducatives.

Transparency International publie pour la première fois un rapport intitulé « Rapport mondial sur la corruption : l'éducation » qui étudie la corruption dans l'éducation. Mais ce rapport ne fait qu'effleurer la situation des universités arabes en la matière.

Une étude récente sur les universités privées, effectuée par le chapitre Bangladais de l'agence de surveillance contre la corruption Transparence Internationale, dénonce des irrégularités financières. Elle a déclenché des débats publics enflammés, tandis que les autorités responsables réfutent ces allégations.

Le Libéria entre dans sa deuxième décennie de paix, et son industrie de la musique gagne en popularité. L’Accountability Lab, partenaire d’OSIWA, travaille avec des musiciens hip co (musique urbaine du Libéria) pour promouvoir l’intégrité et combattre la corruption. Une prestation récente à l’Université du Liberia (UL) a attiré l’attention sur les défis auxquels les étudiants libériens doivent faire face pour pouvoir s’inscrire à leurs cours.

Dans son rapport de 2013 sur la Corruption Mondiale : Education, Transparency International indique que la corruption est très répandue en Afrique dans le secteur de l’enseignement supérieur. Vu le rôle crucial que celui-ci doit jouer dans le développement social et économique de l’Afrique, il est impératif de traiter ce problème et de trouver des solutions appropriées.

Après l’avertissement lancé par le chapitre allemand de Transparence internationale sur les liens de plus en plus obscurs qui existent entre l’enseignement supérieur et l’industrie, le débat est ouvert. « Nous observons que dans une large mesure les intérêts de l’entreprise dominent de plus en plus la formation et la recherche » a déclaré le Directeur de Transparence internationale Allemagne.