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Les responsables de l’organisme national d’examens Uneb ont accusé des enseignants d’avoir orchestré une manigance à grande échelle dans les écoles, incitant les élèves à tricher lors des examens de fin de primaire en 2020. La commission a suspendu les résultats de 2 200 candidats en attendant la fin des enquêtes sur des pratiques frauduleuses. La tricherie prend différentes formes ; dans certaines des meilleures écoles, il a été demandé aux parents de s’engager à payer une certaine somme en échange de bons résultats pour leurs enfants.

Le directeur du lycée de Mbarara et son économe sont poursuivis pour détournement de fonds, pratiques entraînant des pertes financières et abus de pouvoir. Les deux prévenus ont été présentés au tribunal anti-corruption de Kampala et accusés de ne pas pouvoir justifier le devenir de 207 millions de shillings destinés à l’école.

Six hauts responsables du ministère de l’Éducation ont été relevés de leurs fonctions dans le cadre d’une affaire de corruption de grande ampleur qui dure depuis plus de 20 ans, sur fond d’abus de pouvoir, de marchés bidons et de détournement de fonds publics. Le président a également ordonné le « démantèlement avec effet immédiat » du comité des contrats, rattaché au même ministère, pour « mauvaise gestion du processus de passation de marchés dans certaines écoles primaires d’Ouganda dépendant du ministère de l’Éducation et des sports ».

L’Ouganda se joint au reste de l’Afrique pour célébrer « le Jour du service public en Afrique », un événement annuel qui reconnaît la valeur et la vertu des services rendus à la communauté. L’objectif est d’améliorer l’image du service public, et ainsi d’augmenter la confiance dans le gouvernement, de collecter, documenter et partager les meilleures pratiques pour les reproduire éventuellement au niveau national, voire à travers tout le continent africain.

les investigations suite à des soupçons de détournement de fonds octroyés par le gouvernement des Pays-Bas à l'université de l'Ouganda se poursuivent. Le président de l'université Makere de Kampala est actuellement interrogé sur la disparition de 810 000 euros. Et ce n'est pas la première fois que ce haut administrateur de l'université est questionné pour savoir où l'argent est passé.

Hier soir le gouvernement ougandais s'est trouvé dans l'obligation de chercher d'autres sources de financement, après que l'un de ses principaux donateurs ait suspendu son soutien au secteur de l'éducation. Le gouvernement néerlandais a annoncé qu'il réduirait de Shs50b (14 millions d'Euros) son financement, en raison de la corruption persistante, de la mauvaise gestion des finances publiques et des normes déficientes.