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L'héritage soviétique de la Géorgie et l'effondrement des institutions publiques qui a suivi a entraîné l'apparition d'un système éducatif totalement corrompu, pratiquant le népotisme, centralisé et manquant d'enseignats. De plus, des écoles privées de mauvaise qualité se qualifiant d'« universités » et d'« instituts » ont poussé comme des champignons pendant les années 1990. Des controverses sont apparues après la fermeture ou la fusion de collèges et d'universités et des milliers de postes administratifs et académiques ont été supprimés.

Le conseil d'université de l'Université du Ghana a accordé un délai d'une semaine au vice-président de l'université pour quitter ses fonctions de directeur administratif. La décision a été prise après la constatation de fraudes massives ayant mis en péril l'intégrité des diplômes délivrés par la première université du pays. Le vice-président est également reconnu coupable de népotisme.

Le président du deuxième établissement d'enseignement supérieur de Nouvelle Zélande a réagi contre les politiques qui l'accusaient de corruption. Il est également suggéré que le népotisme et la comptabilité frauduleuse sont courantes à l'université.

Le conseiller juridique de l'Université Eduardo Mondlane n'estime pas déplacé d'attribuer des bourses à des gens ne travaillant pas à l'université. En 2003, plus de 147 000 $EU, prévus pour la formation continue à l'étranger des enseignats, auraient été en fait dépensés pour 16 privilégiés ; parmi eux, la fille du vice-chancelier et deux des enfants du directeur des relations publiques de l'université.

Nombre de mexicains accusent le syndicat des professionnels de l'éducation d'avoir créé « un système monstrueux d'acquis et de piston » ; des postes d'enseignats seraient ainsi à vendre.

Le président du plus grand collège de Nevada a été rétrogradé pour des allégations de harcèlements et des actes de corruption.

Le professeur d'université sert de gardien et constitue le premier contact d'un étudiant avec les normes de l'éthique et les traditions. De nombreux observateurs de la culture académique contemporaine font état de comportements irresponsables et contraires à l'éthique au sein du corps professoral.  Retards répétés, propos vulgaires dans les forums scolaires, favoritisme envers des étudiants, usage abusif des fonds du campus, plagiat, relations sexuelles avec des étudiants, incapacité de s'acquitter correctement des tâches administratives et, plus grave encore, refus de défendre la valeur de la vérité dans l'enseignement et la recherch sont autant d'exemples de tels comportements.

Des hommes politiques ont fait embaucher leurs amis par des universités, leur promettant en échange leur appui pour bénéficier d'un flux régulier de fonds. Par la contrefaçon de documents et le versement de pots-de-vin à des fonctionnaires bien placés, le personnel de l'université peut percevoir une retraite d'un montant plus élevé que celui auquel il a droit ou prendre sa retraite avant l'âge réglementaire.