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Le gouvernement de la Tanzanie a dissout le Comité d'approbation des matériaux pédagogiques (EMAC) pour manque d'efficacité et pour corruption. Un représentant du gouvernement a déclaré que l'EMAC sera remplacée par "un autre organisme fort", et que le gouvernement passera en revue tous les matériaux pédagogiques approuvés par l'EMAC.

Le détournement des subventions, des frais des associations des parents d'élèves, le monnayage des notes, la mauvaise gestion des frais de fonctionnement des écoles, la surfacturation des titres de paiement, sont autant de griefs que la Commission nationale de lutte contre la corruption souhaite faire disparaitre à l'horizon 2015. Pour atteindre cet objectif, elle a élaboré une stratégie nationale de lutte contre la corruption, remise hier aux responsables du Ministère de l'Education de base.

"La lutte contre la corruption doit être menée au sein des écoles afin d'éradiquer le vice dès l'enfance", a déclaré la Présidente du Parlement ougandais. Elle a également souligné le fait que l'Ouganda souffre des répercussions de ce vice depuis longtemps, ce qui explique pourquoi la jeunesse doit être sensibilisée à la corruption et à ses effets pour éviter de tomber dans les mêmes pièges que leurs parents.

L'ampleur d'une supposée escroquerie sur des professeurs fantômes découverte au Ministère de l'éducation fin 2011 n'a fait que croître, avec la première comparution devant le tribunal de huit suspects à la suite de leur arrestation par la Commission anti-corruption. Selon ses allégations, le ministère fut victime d'une escroquerie lorsque les noms de gens qu'il n'avait pas embauchés furent inscrits sur la sa liste de personnel.

La Commission anti-corruption du pays enquête sur l'actuel Ministre de l'enseignement supérieur après un certain nombre d'accusations de corruption, et le Syndicat national des étudiants du Zimbabwe, le ZINASU, a dit qu'il doit démissionner ou être limogé par le Président en raison de son incapacité à assumer ce poste.

On parle rarement du harcèlement sexuel dans les universités sud-africaines, mais une enquête sur un scandale sexuel qui a ébranlé l'université Witwatersrand a mis ce sujet sous les projecteurs. L'université Wits mène une enquête sur certains professeurs après que son journal des étudiants, Vuvuzela, ait accusé de harcèlement sexuel un chargé de cours du département des sciences politiques dont le nom n'a pas été divulgué.

Pour tenter de réduire le nombre de professeurs non homologué, le Directeur du conseil d'enregistrement des professeurs du Nigéria (TRC) a récemment ordonné que tout professeur de la région d'Imo pris sans avoir les qualifications requises soit renvoyé et poursuivi par l'état, et que les écoles non conformes aux normes exigées soient fermées.