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Quinze des 80 étudiants inscrits au Namibian College of Open Learning ne passeront pas leurs examens de fin d'année. Leurs frais d'inscription auraient été détournés par un enseignant qui est soupçonné d'avoir utilisé cette somme à des fins personnelles. La fraude a été découverte trop tardivement, empêchant ainsi les étudiants concernés de passer les épreuves cette année.

Des universités dans deux pays d'Afrique de l'est, le Kenya et la Tanzanie, ont fait l'objet de critiques nourries pour avoir accordé généreusement des diplômes à titre honorifique – dans certains cas, prétendument contre de l'argent et dans d'autres cas pour service rendu.

Selon une étude approfondie intitulée Effective Delivery of Public Services in the Education Sector, les progrès accomplis par le système scolaire du Mozambique au cours des vingt dernières années est actuellement menacé par le détournement de fonds, la fraude concernant les admissions scolaires et attribution de contrats de construction, ainsi que par le harcèlement sexuel pour l'octroi de bonnes notes. Les auteurs de l'enquête soulignent le besoin urgent de mettre en œuvre une législation anti-corruption.

La Commission indépendante sur la corruption et autres délits similaires, l'ICPC, en collaboration avec la Commission nationale des universités, la NUC, a décidé de braquer ses projecteurs sur les pratiques de corruption dans les universités du Nigeria suite à une série de pétitions reçue par la commission anti-corruption. Les délits concernaient essentiellement les processus d'admission, le déroulement des examens, les nominations et les promotions du personnel, et la manipulation et falsification des dossiers de scolarité.

les résultats d'enquêtes menées par des panels d'inspecteurs dans des universités du Nigéria ont été publiés, avec un livre blanc correspondant. Ces rapports accusent plus de 26 dirigeants et conseils d'universités d'abuser de leur autonomie, et certains présidents d'université risquent de perdre leur poste pour avoir délibérément passé outre aux statuts de l'université.

Un étudiant en première année de droit à l'université de Makerere utilise avec enthousiasme le site web "Notinmycountry.org". Ce site, créé en mai, demande aux étudiants en Ouganda de signaler les cas de corruption dans l'enseignement supérieur – tels que des professeurs troquant de bonnes notes contre de l'argent ou des relations sexuelles- et permet aux étudiants d'évaluer les cours. Etant donné que se dresser contre la corruption, même au niveau de l'université, est risqué, plusieurs mesures de protection sont utilisées afin de protéger l'anonymat.

Le ministre de l'Education, des arts et de la culture a été accusé d'avoir détourné les Fonds de transition pour l'éducation (ETF). Il aurait monté des structures parallèles lors d'un appel d'offre afin de détourner de l'argent pour financer les activités de son parti MDC à cours d'argent.

On parle rarement du harcèlement sexuel dans les universités sud-africaines, mais une enquête sur un scandale sexuel qui a ébranlé l'université Witwatersrand a mis ce sujet sous les projecteurs. L'université Wits mène une enquête sur certains professeurs après que son journal des étudiants, Vuvuzela, ait accusé de harcèlement sexuel un chargé de cours du département des sciences politiques dont le nom n'a pas été divulgué.

Dans le cadre de ses attributions, un agent administratif du ministère a suspendu et même licencié plusieurs enseignants ayant agi malhonnêtement dans leur école, soit en abusant de leurs élèves, soit en détournant des fonds. Il est maintenant lui-même sur la sellette, accusé d’avoir des qualifications frauduleuses.

Des allégations de corruption et d’immoralité au sein de la communauté universitaire congolaise ont été dévoilées dans le nouvel ouvrage d’un ancien ministre de l’éducation actuellement professeur de langues à l’université de Kinshasa. Il propose de réduire le nombre d’étudiants à un niveau gérable pour assurer l’efficacité pendant les examens et les délibérations des enseignants.