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Le ministère de l'éducation nationale d'Indonésie a proposé un projet de loi pour déréglementer les universités du pays. Mais la privatisation des principales universités conduira, selon le service de surveillance de la corruption en Indonésie, à l'exclusion des enfants de familles moins aisées. Les coûts élevés des droits d'entrées universitaires ont, en effet, eu tendance à réduire ou éliminer les étudiants des provinces les plus pauvres d'Indonésie. Des cas majeurs de corruption éclatent en Indonésie et la preuve a été faite que des frais de scolarité universitaire plus hauts ont augmenté la corruption dans le secteur.

Pour l'Indonesian Corruption Watch (ICW), la corruption est toujours omniprésente dans le secteur de l'éducation. Elle demande au gouvernement de mettre fin à ces pratiques coupables : enseignats qui réclament de l'argent à leurs élèves à tout bout de champ ; directeurs qui détournent ou doublent les budgets scolaires ; et agences chargées de l'éducation qui extorquent des pots-de-vin aux écoles ; ou en acceptent. Le ministère aurait, de son côté, eu des comportements douteux dans un certain nombre de projets.

La lutte contre la corruption n'est pas un concept nouveau en Indonésie. Mais depuis les années 50, la corruption a surtout été l'objet d'enquêtes et de poursuites, tandis que les méthodes préventives ont été négligées. Une nouvelle collaboration impliquant plus de 100 universités à travers tout l'archipel veut changer tout cela.

Suite à une discussion avec la Commission chargée de l'éradication de la corruption (KPK), le ministère national de l'Education a annoncé un plan visant à inclure un module consacré à la lutte contre la corruption dans le programme scolaire 2011.

Le Comité national chargé de l'enseignement supérieur en Indonésie a annoncé son intention de nettoyer un secteur en proie à de mauvaises pratiques. Le Comité s'est donné pour cible 2012 pour se débarrasser des universités qui proposent des cours non-accrédités.

Un porte-parole indonésien du Président a déclaré que celui-ci avait demandé à la commission d'Eradication de la corruption (KPK) d'enquêter sur des soupçons de corruption concernant le vice-ministre de l'Education et de la culture.

Un ancien inspecteur général du ministère de l'Education et de la Culture a été accusé d'avoir détourné des frais de transport. Cet ancien inspecteur est convoqué à la commission d'Eradication de la corruption (KPK) à Jakarta.

Le ministre de l'Education et de la Culture enquête sur les allégations d'un observatoire concernant une possible corruption durant le processus d'appel d'offre pour l'impression des sujets de l'examen national. Cette demande d'investigation a été faite après que l'examen national ait été reporté dans 11 provinces, l'une des sociétés qui avait obtenu le marché n'ayant pas réussi à livrer les sujets à temps.

Un observatoire de la corruption en Indonésie a tiré le signal d'alarme pour le secteur éducatif après avoir enregistré environ 40 cas de corruption en 2012, ayant entraîné des pertes d'environ 139 milliards de Rp (14.4 millions de US$).

Mardi dernier, le ministre de la culture et de l’éducation a déclaré que le gouvernement voulait renforcer les normes d’intégrité lors du déroulement des examens nationaux de 2016. A cette fin, le Ministère de l’éducation et de la culture va utiliser un baromètre, à savoir l’index d’intégrité des examens (IINU), qui mesure le pourcentage de copies d’examens ne comportant aucun signe de tricherie.