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La Commission Nationale Anti-Corruption a lancé en 2010 une stratégie nationale de lutte contre la corruption. C'est dans cet esprit que se sont déroulées jeudi dernier, à Yaoundé, deux journées d'atelier consacrées à promouvoir la compréhension et la diffusion de la stratégie au sein du ministère de l'Éducation de base. L'atelier a réuni des fonctionnaires appartenant au service central et aux services régionaux de l'ensemble du pays.

Hier soir le gouvernement ougandais s'est trouvé dans l'obligation de chercher d'autres sources de financement, après que l'un de ses principaux donateurs ait suspendu son soutien au secteur de l'éducation. Le gouvernement néerlandais a annoncé qu'il réduirait de Shs50b (14 millions d'Euros) son financement, en raison de la corruption persistante, de la mauvaise gestion des finances publiques et des normes déficientes.

Le Ministre des finances du Swaziland, a indiqué au Sénat que le pays perd chaque année presque deux fois le budget annuel consacré aux services sociaux du fait de la corruption. Il a estimé qu'environ 10.6 million US$ disparaissaient chaque mois– presque 128 million US$ par an – alors que le budget 2010/2011 du gouvernement avait affecté 75 million US$ aux services sociaux, dont 24.2 million US$ destinés à l'éducation.

Le nombre de fausses universités dans le pays est passé de 44 à 51, a signalé la Commission nationale des universités (NUC). Selon la lettre d'information hebdomadaire de la NUC, huit de ces universités ont été assignées devant les tribunaux et quelques-unes font l'objet d'une enquête.

La semaine dernière, le Kenya a démis de ses fonctions le Ministre de l'Education supérieure qui avait été suspendu de ses activités au gouvernement l'année dernière après des accusations de corruption.

La mauvaise gestion et le manque de transparence nuisent au développement de l'enseignement primaire en Afrique du Sud, selon un nouveau rapport de Transparency International. Ce rapport montre que dans les régions étudiées, il y avait un risque élevé de corruption pour un quart des écoles, et qu'un directeur d'école sur trois considérait que le détournement de fonds était un problème important.

En adoptant, le 9 mai 2011, une stratégie de bonne gouvernance et de lutte contre la corruption, le Burundi vient de se doter d'un document de référence qui donne aux dirigeants et au public une perspective à long terme de la bonne gouvernance et de la lutte contre la corruption. Il inclut un chapitre sur l'éducation.