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La corruption dans l'enseignement public avait atteint une telle ampleur il y a quelques années que l'on comptait en général un manuel scolaire pour 4 élèves. Aujourd'hui, plusieurs réformes ont été mises en place, et un contrôle rigoureux des manuels est assuré par des groupes de la société civile. Mais les Philippines auraient encore des choses à apprendre d'autres pays, comme l'Ouganda, où le recours à des enquêtes de suivi des dépenses publiques (ESDP) a réduit la corruption dans le secteur de l'éducation.

Le ministère de l'éducation nationale d'Indonésie a proposé un projet de loi pour déréglementer les universités du pays. Mais la privatisation des principales universités conduira, selon le service de surveillance de la corruption en Indonésie, à l'exclusion des enfants de familles moins aisées. Les coûts élevés des droits d'entrées universitaires ont, en effet, eu tendance à réduire ou éliminer les étudiants des provinces les plus pauvres d'Indonésie. Des cas majeurs de corruption éclatent en Indonésie et la preuve a été faite que des frais de scolarité universitaire plus hauts ont augmenté la corruption dans le secteur.

Le Projet de loi d'amendement de l'enseignement propose la création d'un programme d'information qui permettra d'identifier les enseignats qui enseignent sans autorisation de pratiquer. De plus, le projet de loi clarifie le rôle des conseils d'établissement et accroît la flexibilité en période d'élection du conseil d'administration, de sa constitution et de la mise en place de conseils alternatifs.

Le gouvernement du Bangladesh a décidé de prévenir les étudiants et leurs tuteurs du fait que les universités privées ouvrent des campus hors les murs sous l'apparence de centres de ressources régionaux, de centres d'étude... Le ministère a appris que les étudiants qui s'inscrivaient dans ces universités locales non approuvées, trichaient fréquemment. Actuellement, 51 universités privées au Bangladesh sont régies par le « Private University Act » de 1992, amendé en 1998.

Des milliers d'étudiants d'Ouzbékistan sont actuellement mobilisés pour participer à la récolte annuelle de coton, et quelques-uns disent qu'ils travaillent dans des conditions insupportables, déclare la RFE/RL's Service Ouzbek. La récolte commence en septembre, au début de l'année scolaire, et continue jusqu'à la fin d'automne, et seuls les étudiants des universités prestigieuses de Tachkent en sont exemptés. L'utilisation d'étudiants et d'enfants pour récolter le coton est une violation de la législation du travail ouzbek et internationale.

De nouvelles lois visant à lutter contre la tricherie dans les universités chinoises pourraient prendre effet dans le courant de l'année vu que les problèmes récurrents de plagiat, falsification, tromperie sur le CV et autres procédés malhonnêtes persistent toujours autant dans l'enseignement supérieur. Selon le projet préliminaire de règlement visant à "empêcher et freiner efficacement les mauvaises pratiques dans les universités", les étudiants et les doctorants seront disqualifiés si l'on découvre qu'ils ont commis des actes de plagiat ou de fraude.

La politique de l'éducation et les plans de réforme du gouvernement consistent en deux mots : autonomie et concurrence. À présent, ces deux mots deviennent rares dans le secteur de l'éducation, qui est embourbé dans une série de scandales de corruption, comme illustré d'ailleurs par l'ancien responsable de l'éducation de Séoul.

La perception de l'autonomie et de liberté académiques en chine a changé du fait de nombreux cas de fraude rapportés. Il est dit que de mauvais usages de fonctions académiques pour de l'argent, des honneurs ou même du sexe existent – mais très peu font l'objet de vérifications ou de sanctions.

Pour tenter de promouvoir la transparence et éliminer la corruption et la fraude dans les universités, le Ministère indien de l'éducation est en train de rédiger des lignes directrices qui obligeront pour la première fois les institutions privées d'enseignement supérieur à rendre leurs comptes publics.

En Chine, près des deux tiers des grandes universités de recherche continuent d'appliquer des politiques visant à limiter la proportion d'étudiantes, alors que le gouvernement a resserré cette année sa réglementation pour lutter contre la discrimination fondée sur le genre dans les universités et sur le lieu de travail.