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Après avoir accumulé pendant des années de la paperasserie, la commission des services d’éducation (ESC) éliminera bientôt progressivement toutes les opérations manuelles et demandera aux postulants qui souhaitent avoir une poste dans ce secteur de soumettre leurs candidatures par voie électronique. L’adoption des moyens électroniques facilitera la détection, par la commission, des falsifications dans les demandes d’emplois et les CV.

Par des méthodes frauduleuses récemment découvertes, des centaines de fonctionnaires du district de Wakiso, en Uganda, ont touché des salaires d’un montant plusieurs fois supérieur à celui correspondant à leur catégorie salariale, pendant plus de 14 mois. A ce jour, plus de 183 enseignants ont reconnu avoir bénéficié de cette fraude sur les feuilles de paie, pour un montant qui irait jusqu’à 2,3 milliards de shillings ougandais.

L’Ouganda se joint au reste de l’Afrique pour célébrer « le Jour du service public en Afrique », un événement annuel qui reconnaît la valeur et la vertu des services rendus à la communauté. L’objectif est d’améliorer l’image du service public, et ainsi d’augmenter la confiance dans le gouvernement, de collecter, documenter et partager les meilleures pratiques pour les reproduire éventuellement au niveau national, voire à travers tout le continent africain.

Kampala. L’approvisionnement du gouvernement pour de grands et de modestes projets seront complètement remaniés par la mise en ligne de ce service. La Direction des marchés publics (PPDA) lancera son portail Web pour les appels d’offre du Gouvernement, ce qui empêchera que les offres soient remis directement aux agences gouvernementales.

Les parents d’élèves en Ouganda pourront bientôt signaler les cas de corruption en appelant un numéro vert que le Ministère de l’éducation en entrain de mettre en place. Le ministre d’état pour l’Enseignement primaire a annoncé que les parents souhaitant porter plainte pourront le faire désormais directement auprès de son bureau avec ce numéro vert.

Le vice-recteur de l’Université de Makerere en charge des questions académiques, indique qu’une enquête est en cours suite à l’apparition sur une liste récente de diplômés d’étudiants y paraissent alors qui n’ont pas les exigences académiques minimales. Le vice-recteur dit que l’université inspecte actuellement le système d’enregistrement des données pour découvrir comment une telle anomalie a pu se produire.

La vidéo rapporte que les enseignants ont dû se plier à de nouvelles règles, puisque la Commission du service de l'éducation, responsable du recrutement des enseignants du secteur public en Ouganda, a revu ses règles et régulations en vigueur depuis 20 ans. Bien qu'il s’agisse de promouvoir la carrière des enseignants et la relation parent-enseignant, l'accent a surtout été mis sur le comportement des enseignants.

"La lutte contre la corruption doit être menée au sein des écoles afin d'éradiquer le vice dès l'enfance", a déclaré la Présidente du Parlement ougandais. Elle a également souligné le fait que l'Ouganda souffre des répercussions de ce vice depuis longtemps, ce qui explique pourquoi la jeunesse doit être sensibilisée à la corruption et à ses effets pour éviter de tomber dans les mêmes pièges que leurs parents.

Un étudiant en première année de droit à l'université de Makerere utilise avec enthousiasme le site web "Notinmycountry.org". Ce site, créé en mai, demande aux étudiants en Ouganda de signaler les cas de corruption dans l'enseignement supérieur – tels que des professeurs troquant de bonnes notes contre de l'argent ou des relations sexuelles- et permet aux étudiants d'évaluer les cours. Etant donné que se dresser contre la corruption, même au niveau de l'université, est risqué, plusieurs mesures de protection sont utilisées afin de protéger l'anonymat.