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L'inquiétude règne dans les milieux universitaires après la destitution d'un assistant enseignant dans un institut universitaire, qui avait usurpé son titre de docteur. Étonnamment, ce cas avéré de fraude académique ne semble pas démonter le gouvernement. Pourtant, si les faussaires inondent le marché de l'emploi avec des diplômes et des qualifications contrefaits, l'incompétence, la perte d'affaires et l'incapacité à atteindre les cibles ou les objectifs vont se généraliser.

L'académie AITES, qui dispense des formations professionnelles, s'est adressée il y a six mois, à la Direcció General de Jocs i Espectacles de la Generalitat (direction générale des jeux et des spectacles du gouvernement de la Catalogne) pour dénoncer que son cachet officiel était utilisé frauduleusement pour délivrer des certificats alors que les cours correspondants n'avaient pas été suivis. La police poursuit son enquête et a découvert au moins 400 autorisations obtenues par des moyens frauduleux.

Malgré la multiplication des institutions académiques au Nigéria, le gouvernement fédéral et les autorités étatiques peinent à répondre à la demande grandissante d’éducation universitaire et polytechnique et ont donc introduit un système de quotas. Cette pratique, qui favorise les ressortissants de l’État concerné par rapport aux autres Nigérians, a conduit de nombreux candidats déboutés à tricher. Dans le même temps, certains établissements fédéraux sont surchargés et d’autres peu fréquentés avec, à la clé, une mauvaise utilisation ou une surexploitation des ressources.