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La fraude académique atteint des proportions dramatiques au Bangladesh, depuis le copiage de musique ou des devoirs à la maison jusqu’à l’achat de thèses toutes faites. La triche contractuelle et le plagiat sont des phénomènes récurrents chez les étudiants mais qui touchent aussi certains membres du corps enseignants à Dhaka University. Sans oublier les nombreux incidents provoqués par des étudiants militants dans des partis politiques, qui obligent les enseignants à leur accorder leur examen même s’ils ont fait des erreurs ou ne se sont pas présentés aux épreuves.

Une député, qui occupe l’un des 50 sièges réservés aux femmes au sein du parlement du Bangladesh, vient d’être exclue de l’université pour avoir embauché huit personnes censées passer des examens à sa place. Selon le vice-recteur de l’Open University, l’inscription de la député a été annulée et celle-ci ne pourra plus jamais se représenter à un examen dans cette université.

Des projets de redevabilité sociale sont mis en œuvre avec la participation des citoyens afin de garantir un certain degré de redevabilité à tous les niveaux. Deux projets de redevabilité sociale ont été mis en œuvre, conformément aux dispositions de la loi de 2009 sur l’administration locale. Ces projets visent à renforcer l'implication des citoyens dans la gestion des finances des administrations locales.

Une étude récente sur les universités privées, effectuée par le chapitre Bangladais de l'agence de surveillance contre la corruption Transparence Internationale, dénonce des irrégularités financières. Elle a déclenché des débats publics enflammés, tandis que les autorités responsables réfutent ces allégations.

Le secteur de l'éducation connaît une amélioration lente, mais régulière, de l'indice de corruption [Transparency International] ces dernières années. Le fait mérite d'être mentionné dans un environnement où la corruption gagne de plus en plus vite tous les secteurs de l'administration publique.

La corruption dans le secteur de l'éducation au Bangladesh est inférieure à la moyenne mondiale, a déclaré le Dr. Iftekharuzzaman, directeur exécutif de Transparency International Bangladesh (TIB). Le taux de corruption dans l'éducation atteint 17 % au niveau mondial, contre 12 % seulement au Bangladesh.

L'objectif du Bangladesh est d'obtenir une cartographie complète de la corruption au sein du Ministère de l'Education par l'installation d'une télévision en circuit fermé (CCTV) dans les bureaux de la capitale afin de localiser les employés qui demandent des «pots de vin» en contrepartie..