Page de recherche

En Inde, les habitants sont profondément préoccupés par l'ampleur et la forme que prend la corruption dans la quasi-totalité des domaines de la vie. Ce qui est particulièrement alarmant, c'est que la corruption manifeste qui règne dans l'enseignement supérieur sape les fondements de la société. Elle est devenue tellement omniprésente qu'il est difficile d'en évaluer les causes profondes.

Le secteur de l'enseignement de la médecine s'est révélé être une plateforme de la corruption. Des critiques ont poussé le gouvernement à veiller à ce que les places au MBBS soient attribuées à ceux qui ont été reçus au test national d'entrée (NEET). Ils ont également recommandé vivement que le gouvernement élabore une politique commune sur les études médicales.

La police mène une enquête dans une université indienne soupçonnée d'avoir délivré de faux diplômes de doctorat après qu'elle en ait décerné plus de 400 en une seule année. Elle a arrêté quatre hauts responsables de l'université CMU dans l'état de Meghalaya au nord-est du pays. Ils sont soupçonnés de fraude et de faux et usage de faux, et le président de l'université, qui a pris la fuite, est également recherché.

Le secteur éducatif regorge d'exemples de corruption publique et d'irrégularités dans l'Uttar Pradesh, dans l'état de Lok Ayukta. Les irrégularités sont liées aux empiètements présumés sur la forêt et sur les terrains du gouvernement/gram sabha et sur le détournement des fonds de développement pour les zones locales (LAD) par des hommes politiques. Les habitants demandent que ces allégations soient vérifiées.

Pour tenter de réduire les cas de plus en plus nombreux de plagiat et de recherche de mauvaise qualité, le Conseil pour l'enseignement technique pour toute l'Inde, l'AICTE, va lancer Project Factory – un répertoire en ligne visant à enregistrer les résumés de tous les projets des étudiants de troisième cycle.

Après avoir étudié pendant deux ans pour devenir professeur, une étudiante s'est aperçue que le diplôme décerné par son école ne valait rien. C'est une histoire qui se répète dans de nombreuses villes indiennes. Des établissements d'enseignement supérieur mal réglementés, non accrédités et souvent totalement bidons sont apparus à mesure que la demande pour des études supérieures s'accélère, en raison des aspirations croissantes et de l'explosion démographique.