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Parmi des allégations de tricherie massive aux examens d’université et d’existence d’universités corrompues, il a été reproché à la Commission pour l’éducation universitaire de ne pas en avoir assez fait pour réglementer le secteur de l’enseignement supérieur. Mais ce mois-ci, la commission est passée à l’acte et a ordonné la fermeture de 10 campus universitaires dans ce qui pourrait être un tournant décisif pour sauver le système d’enseignement supérieur du pays. A ce jour, l’autorité de réglementation a fermé 10 des 13 campus de l’université de Kisii, une des universités publiques connaissant la croissance la plus rapide au Kenya, mettant potentiellement en danger la survie de cette institution.

le Kenya a publié de nouveaux règlements et a adressé un avertissement à plus de 200 institutions. Plus de 21 directeurs sont mis en accusation pour avoir ouvert des établissements d'enseignement supérieur illégaux, dont 63 ont été fermés l'an dernier. Ces mesures font suite à des décisions du gouvernement pour financer des institutions dans ce secteur clé de l'éducation et pour les aider à faire face à la demande croissante de compétences.

On a découvert que des personnes au Kenya, en Tanzanie et en Ouganda achetaient de faux diplômes provenant de toutes sortes d'usines à diplômes et autres fausses universités. Ces universités n'ont pas d'existence physique et fonctionnent seulement à travers des sites web. La plupart des usines à diplômes opèrent depuis la Grande Bretagne ou les Etats-Unis où les normes universitaires sont sensées être très élevées. Récemment, le Bureau fédéral d'investigations à dressé une liste de plus de 10 000 personnes ayant obtenu de faux diplômes provenant d'universités bidons établies aux Etats-Unis. Un nombre significatif d'entre eux provient d'Afrique du Sud, du Kenya et du Nigeria. Actuellement, il y a environ 80 usines à diplômes connues qui opèrent depuis les Etats-Unis et la Grande Bretagne.

231 étudiants ont obtenu leur diplôme de fin d'études dans une université de Nairobi qui n'a pas d'accréditation officielle. Résultat : leur diplôme risque de n'avoir aucune valeur. Le gouvernement n'a rien fait pour empêcher ces étudiants de faire des études coûteuses pendant 4 ans.