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La brochure annonce l'ouverture de cours dans huit écoles normales supérieures et demande que 50 bolivianos soient déposés sur un compte bancaire. Le ministère de l'éducation a déclaré que cette demande n'était pas officielle. Dans la presse écrite le ministère avait déjà alerté le public à la nature frauduleuse de ces informations qui avaient circulé dans les établissements éducatifs de La Paz.

Trois femmes font l'objet d'une enquête pour avoir demandé 80 mille pesos à quatre personnes en promettant de leur trouver un poste d'enseignant dans le primaire. Les accusées ont avoué falsifier des avis d'affectation depuis des années.

Des cours de mastère et de doctorat ou même des titres inférieurs en quatre semaines et sans reconnaissance officielle sont proposés sur l'Internet. Les problèmes se posent après quand les étudiants se présentent à d'autres universités, passent le concours d'entrée, mais ne peuvent s'inscrire parce que leurs diplômes ne sont pas reconnus. En Amérique Latine, la demande d'une qualification supérieure est si forte que les gens se laissent berner.

La première semaine de chaque mois, les professeurs de province, d'El Alto et de La Paz sont obligés de faire la queue à partir de 6 heures du matin ou même avant, pour toucher leur salaire ; de plus, ils sont mal reçus et doivent composer avec des personnes qui gagnent de l'argent en vendant des places dans la file.

Le ministre de l'éducation a informé que les diplômes de fin du secondaire délivrés à partir de cette année seront conçus et préparés par les services du ministère et comporteront des dispositifs de sécurité pour empêcher les falsifications. Il a ajouté que les diplômes seraient gratuits et que, par conséquent, ni les conseils administration ni les directeurs ne pourraient recevoir de paiement à ce titre.

Le gouvernement de la Basse Californie à transféré abusivement 91.5 millions de pesos provenant de fonds fédéraux pour payer les salaires de personnel affecté au syndicat national des enseignats , au lieu de canaliser cet argent à des activités bénéficiant directement aux écoles et aux enseignats, comme le dispose le fonds de contributions pour l'enseignement de base et la formation des enseignats (Faeb).

Selon le rapport 2008 qui vient d'être publié, le médiateur andalou a reçu l'an dernier 150 plaintes concernant le processus d'inscription. Il préconise donc d'infliger des peines plus sévères en cas de dossiers de candidature frauduleux, car aucune sanction susceptible de servir d'exemple n'est aujourd'hui clairement définie. Toutefois, considérant que punir n'est pas la meilleure solution, le ministère andalou de l'éducation n'appliquera pas de sanctions.

Souvent, les étudiants venus d'ailleurs ont du mal à comprendre ce qu'ils ont ou non le droit de faire – c'est une question de culture. Si le concept de plagiat semble à leur portée, ils ont plus de mal à comprendre celui de triche.

A Mar de Plata le procureur responsable des délits économiques examine le cas de 96 policiers accusés d'avoir utilisé de faux certificats de fin d'études secondaires afin de monter en grade. Le procureur a également informé qu'un rapport préliminaire du ministère de l'éducation de Buenos Aires confirme que des 250 certificats de l'enseignement secondaire examinés au moins 96 sont des faux.