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Le Conseil régional des Hauts-de-France a mis en place le Budget participatif des lycées (BPL) pour améliorer les conditions de vie et d’étude des élèves au sein de leur établissement. Ce projet s'inscrit dans une démarche de démocratie participative, où ce sont les élèves eux-mêmes qui sont impliqués dans les projets d'équipement et de rénovation de leur lycée.

Un nouveau cas de «faux-diplômes» a été découvert à l’université de Lyon. Le marché des diplômes fictifs explose, que ce soit dans des universités en Chine ou les pays anglo-saxons, ou sur le Net où l’on peut tout acheter. Après Toulon, où, en 2009, des étudiants chinois de l’Institut d’administration des entreprises de l’université avaient acheté leur diplôme, cette année à Lyon, l’université aurait délivré des licences en communication à des dizaines d’étudiants antillais n’ayant jamais mis les pieds dans la ville.

Selon le Président d'une université à Perpignan dans le département des Pyrénées-Orientales qui enregistre le troisième plus fort taux de chômage en France : "Ces faux étudiants existent depuis toujours mais nous notons une accélération depuis deux-trois ans, en lien avec le chômage des jeunes et l'absence de dispositif de soutien financier pour cette période de transition entre lycée et activité ...".

Un nouveau système reliant le salaire à la performance dans les écoles risque d'entrainer un accroissement de la fraude en incitant les enseignants à falsifier les résultats de leurs élèves pour obtenir une augmentation de salaire. Les enseignants pourraient être tentés de "gonfler" les notes pour prouver qu'ils font du bon travail, et cette proposition pourrait également provoquer des conflits importants dans les écoles si les professeurs qui ne reçoivent pas d'augmentation de salaire portent officiellement plainte pour discrimination.

Un arrêté récent a déclenché la colère des étudiants : "Approbation de la procédure pour introduire des mesures disciplinaires envers les étudiants". Présenté par le ministère de l'Education et des sciences, cet arrêté autorise l'expulsion d'étudiants de l'université pour la moindre violation des "codes d'éthique" des institutions, et en particulier pour participation à des manifestations et actions politiques.

Le Centre pour le développement éducatif de l'Ecole ouverte de Belgrade a organisé deux tables rondes sur la corruption et la qualité de l'enseignement supérieur en février 2013, sur la corruption et les réformes. Ces deux tables rondes furent organisées dans le cadre du projet Réseau anti-corruption des étudiants dans le sud-est de l'Europe.

Des commentaires liés à l'annonce de nouvelles mesures énergiques contre les "faux étudiants" ont menacé le secteur universitaire du pays, qui représente plusieurs milliards, selon un groupe s'exprimant au nom les universités britanniques. Ils ont insinué que les étudiants étrangers n'étaient plus les bienvenus en grande Bretagne et qu'ils préféraient choisir d'étudier en Amérique du nord et en Australie.