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Les enquêtes d’évaluation citoyenne (Citizen’s Report Cards – CRC) sont des enquêtes participatives qui recueillent les commentaires des usagers sur la qualité et la performance des services publics, dans le but de renforcer le pouvoir des citoyens. Sans une amélioration équivalente du discours politique, l'état de l'éducation au Pakistan ne peut s'améliorer de manière substantielle. Lors du lancement du rapport de recherche Social Accountability in Education through CRCs, les experts étaient convaincus que les partis politiques pouvaient jouer un rôle important dans l'éducation des jeunes.

La corruption est répandue en Afrique, coûtant au continent $148 milliards chaque année – de l'argent qui serait mieux utilisé pour améliorer l'éducation, ou les services et l'infrastructure de la santé. Les citoyens réclament mieux. L'an dernier, l'utilisation de téléphones mobiles a concerné plus de 80% de la population africaine qui maîtrise de mieux en mieux les nouvelles technologies et commence à s'en servir pour demander des comptes à ses gouvernants.

Dans une tentative de promouvoir la responsabilité à l’échelle du district vis-à-vis des services éducatifs, ActionAid a introduit une innovation qui devrait remédier aux difficultés pour atteindre des normes de qualité. Selon le responsable du projet à Mangochi, le but est d’accroître la responsabilité sociale en travaillant avec le conseil de district et en renforçant les capacités de différents acteurs décisionnaires à comprendre les principes d’une gouvernance inclusive et responsable.

Des projets de redevabilité sociale sont mis en œuvre avec la participation des citoyens afin de garantir un certain degré de redevabilité à tous les niveaux. Deux projets de redevabilité sociale ont été mis en œuvre, conformément aux dispositions de la loi de 2009 sur l’administration locale. Ces projets visent à renforcer l'implication des citoyens dans la gestion des finances des administrations locales.

Des étudiants manifestent à l'Université publique Abdelmalek Essaâdi pour réclamer l’ouverture d’une enquête sur des allégations contre un professeur de mathématiques accusé de promettre de bonnes notes aux étudiantes en échange de relations sexuelles, dans une affaire qui a secoué l'institution et ravivé des inquiétudes concernant le harcèlement sexuel dans les universités marocaines. Ces allégations sont apparues après qu'une étudiante ait créé une page Facebook sur laquelle elle a publié des conversations et des photos privées, agissant conformément à un appel lancé par une autre page arabe de Facebook appelée « Dénoncez votre harceleur », qui vise à maximiser les efforts individuels et collectifs de lutte contre le harcèlement sexuel.

Un exode massif du personnel enseignant menace l’école primaire de Likhubula, dans le quartier de Chilomoni, à Blantyre (Malawi). À la suite d’un conflit entre les instituteurs et les parents, 28 enseignants ont demandé à être mutés, affirmant dans une lettre qu’ils ne se sentaient pas en sécurité sur leur lieu de travail actuel après que la communauté les a ouvertement accusés d’abus des fonds de l’école. Le conseiller municipal de Chilomoni les a en effet montrés du doigt pour corruption au moment de la collecte de fonds auprès des élèves et dans la gestion des projets scolaires.

En Amérique latine, plusieurs scandales au faîte de l’État ont entaché la réputation de présidents ou vice-présidents de la région. Les conséquences sont désastreuses pour les services publics (transports, forces de l’ordre, éducation et santé) : les caisses de l’État sont pillées et les nominations et contrats sont accordés de manière stratégique plutôt qu’au mérite. Paradoxalement cependant, ce flux ininterrompu de gros titres affligeants traitant de pots-de-vin, de trafic d’influence et de népotisme pourrait bien être le début d’une nouvelle ère. Nombre d’experts voient dans ces révélations publiques le signe d’une tolérance moindre de la corruption dans ces pays.