Le premier séminaire sur le thème « Corruption, transparence et éducation », organisé par Transparency International-Chypre (TI-C) s’est déroulé le 28 mai 2016 à l’institut pédagogique de Chypre. TI-C a intégré dans son plan stratégique pour 2016 la question centrale de l’éducation, dans une volonté de sensibiliser les esprits aux problèmes de transparence, corruption et éducation et de renforcer les capacités des instituteurs en la matière. Face au succès rencontré par ce premier séminaire, TI-C est prêt à organiser d’autres sessions pour les instituteurs intéressés, qui pourront ainsi former leurs jeunes élèves et les rendre ce faisant hostiles à toute forme de corruption.

Afin de lutter contre la corruption, il faut d'abord la reconnaître et cesser de la traiter comme quelque chose de « normal ». Des activistes affirment que l'enseignement public est la clé pour inverser les attitudes qui permettent aux sociétés de rester complaisantes envers la corruption. Dans ce contexte, trois réseaux anti-corruption de jeunes de l'Europe centrale et de l’Est partagent leurs expériences dans une nouvelle série documentaire, disponible en ligne, sur la corruption dans l'éducation.

Une des plus grosses filières d'immigration clandestine chinoise jamais mise au jour en France avait pour pivot central une école de commerce privée ayant pignon dans le XVe arrondissement. Ce réseau a permis d'acheminer chaque année vers la France entre 500 et 1000 clandestins chinois, essentiellement des garçons de 20 à 25 ans Une fois en France, des certificats de scolarité, des bulletins de notes et la délivrance de diplômes plus vrais que nature leur permettaient ensuite de s'établir durablement sauf que ces «diplômés» n'ont jamais mis les pieds dans une salle de classe.

L’Ukraine a peu de choses à offrir aux étudiants internationaux. La qualité de l’enseignement est médiocre, les démarches administratives sont interminables et la corruption omniprésente. Depuis 25 ans, la qualité de l’éducation a fortement baissé, non seulement en raison du manque de financement de l’état et de la fuite des cerveaux qui en a résulté, mais surtout à cause d’une corruption endémique. L’échec des réformes structurelles et l’incapacité institutionnelle de l’enseignement supérieur ont privé la jeunesse Ukrainienne de tout espoir de recevoir une éducation de niveau international, et ont eu un effet négatif également sur les étudiants étrangers.

Pour le représentant neerlandais de la jeunesse auprès de l'UNESCO, l'éducation est au centre du débat sur le développement. D'après lui, la mise en oeuvre et l'efficacité de nombreux programmes éducatifs sont freinées par la corruption, et la jeunesse peut jouer un rôle vital pour la combattre.

Selon le Président d'une université à Perpignan dans le département des Pyrénées-Orientales qui enregistre le troisième plus fort taux de chômage en France : "Ces faux étudiants existent depuis toujours mais nous notons une accélération depuis deux-trois ans, en lien avec le chômage des jeunes et l'absence de dispositif de soutien financier pour cette période de transition entre lycée et activité ...".

Le mouvement des jeunes « Miasin » a lancé une campagne anti-corruption dans plusieurs établissements et universités d'Erevan, avec affichage des photos des enseignats qui acceptent des pots-de-vin. Les portraits d'une bonne vingtaine de membres du corps enseignant et de l'administration de l'université d'État d'Erevan ont été collés sur les murs de bâtiments avoisinants, barrés par le mot « corrompu ».