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En Inde, la fraude universitaire est un sport national qui se pratique à tous les échelons. A commencer par l’ancienne première ministre jusqu’à l’ancien ministre de la justice de Delhi, dont le diplôme… en droit serait un faux. L’inflation de faux diplômes est sans doute liée au manque d’universités dans le pays, avec des taux de sélection parmi les plus sévères au monde. Et partir faire ses études à l’étranger est tellement coûteux que la contrefaçon de diplômes d’universités internationales prolifère.

Environ 3000 enseignants à Bihar, qui sont soupçonnés d’avoir utilisé des faux diplômes pour obtenir un poste, ont démissionné pour éviter des poursuites judiciaires. Le gouvernement a récemment reconnu avoir recruté plus de 300 000 enseignants sous contrat, sans avoir vérifié leurs diplômes universitaires ou professionnels. Le requérant de l’enquête dit avoir recueilli des documents, grâce au Droit à l‘information, prouvant que des milliers d’enseignants ont utilisé des diplômes falsifies pour se faire embaucher.

Dans le cadre d’une tentative pour réduire les lacunes dans la recherche, les universités pourraient s’attirer des pénalités, y compris le gel des subventions, si l’on découvre que leurs enseignants encadrent plus de 8 doctorants en même temps. La commission des subventions universitaires demandera à toutes les universités de mettre en place des logiciels anti-plagiat pour s’assurer que tout mémoire de thèse soit basé sur de véritables recherches, vu que certaines agences proposent aux étudiants d’écrire leur thèse pour eux contre rémunération.

Un scandale concernant les examens d’admission dans une faculté de médicine en Inde est devenu un véritable roman policier avec des milliers d’arrestations, des morts mystérieuses et l’implication présumée de fonctionnaires et politiciens hauts-placés

Une enquête préliminaire menée par l'Université de Lucknow (LU) au moment des examens du premier cycle dans un établissement associé, révèle des soupçons de corruption à grande échelle. Dans le rapport d’enquête présenté au fondé de pouvoir par la brigade contre le plagiat, cet établissement autofinancé est suspecté de mener des activités de fraude massive.

Quatre enseignants d’un lycée de Hosur dans le Tamil Nadu ont été placés en état d’arrestation vendredi parce qu’ils auraient divulgué par WhatsApp les sujets d’examens de Terminale. La police a identifié le suspect qui surveillait au lycée les examens d’admission à l’université mercredi. Il avait pris une photo des sujets de mathématiques avec son smartphone et les avait envoyés à d’autres enseignants par WhatsApp.

La fraude à grande échelle aux examens d'entrée aux facultés de médecine de l'Inde, décrite comme la plus grande escroquerie dans l'éducation en Inde, a de graves répercussions, et remet en question la qualité de la formation médicale et les qualifications de certains médecins récemment diplômés.

La Commission des subventions universitaires de l'Inde a de nouveau mis en garde les universités qui octroient des diplômes en violation de la loi, suite à la récente controverse relative au programme de premier cycle en quatre ans de l'Université de Delhi.

Le secteur de l'enseignement de la médecine s'est révélé être une plateforme de la corruption. Des critiques ont poussé le gouvernement à veiller à ce que les places au MBBS soient attribuées à ceux qui ont été reçus au test national d'entrée (NEET). Ils ont également recommandé vivement que le gouvernement élabore une politique commune sur les études médicales.

La police mène une enquête dans une université indienne soupçonnée d'avoir délivré de faux diplômes de doctorat après qu'elle en ait décerné plus de 400 en une seule année. Elle a arrêté quatre hauts responsables de l'université CMU dans l'état de Meghalaya au nord-est du pays. Ils sont soupçonnés de fraude et de faux et usage de faux, et le président de l'université, qui a pris la fuite, est également recherché.