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La plupart écoles secondaires ont rendu à leurs étudiants le bulletin scolaire du premier trimestre avec diverses remarques. Ceux qui étaient assidus en classe, et se sont appliqués pendant le trimestre ont obtenu de bonnes moyennes, tandis que ceux qui ont passé leur temps à s’amuser ou à « squatter » des cafés aux heures de cours ont ramené à la maison un bulletin scolaire falsifié pour impressionner leurs parents. Les élèves « fantômes » ont été vus dans des cybercafés vendredi dernier en train de scanner et modifier leurs bulletins scolaires.

Le ministre de l'Enseignement supérieur a signé un communiqué en juillet dernier portant publication de la liste des diplômés ayant été déclarés faux à l'issue de la Commission nationale d'évaluation des formations dispensées à l'étranger. Ils sont au total 308 faux diplômés, si l'on s'en tient au communiqué affiché au ministère de l'Enseignement supérieur

Dans un avis diffusé en date du 26 janvier 2005 sur son site Internet, le ministère de l'Éducation dresse la liste de 12 établissements privés officiellement agréés. Parmi eux, seul l'Institut Catholique de Yaoundé est habilité à délivrer des diplômes nationaux. Les 11 autres établissements sont autorisés à préparer les étudiants aux examens menant à l'obtention de diplômes nationaux délivrés par le ministère de l'Enseignement supérieur.

Le ministre de l'Enseignement secondaire a renvoyé les enseignants et les étudiants impliqués dans la fraude à l'examen de 2004/2005. Ces pratiques frauduleuses avaient pris différentes formes, par exemple l'attribution de notes non méritées, la divulgation des sujets d'examens à l'avance ou encore la tentative de répondre aux questions des candidats dans la salle d'examen.

Des enfants payent pour avoir de bonnes notes. Autres pratiques connues : achat de diplômes, « correction » des bulletins de notes, faveurs des enseignats, détournements des frais de scolarité...