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L'enseignement supérieur est toujours en état de crise après la révolution de 2011. La corruption interne, le manque de financement, de soutien et de sécurité pour les étudiants sont parmi les facteurs qui portent préjudice aux étudiants et au système. L'insécurité économique, politique et physique dans le pays rend les changements sérieux très difficiles à effectuer.

Les universités publiques en Egypte sont des institutions où la corruption se développe à de nombreux niveaux- du harcèlement sexuel au népotisme. Le Daily News Egypt a été intrigué par un cas récent de corruption à l'université Ain Shams et a décidé d'examiner les différentes formes de corruption dont sont victimes les étudiants dans les universités publiques. Les étudiants racontent leurs expériences de corruption et proposent des solutions.

Quarante-neuf étudiants qui voulaient s'inscrire dans une prestigieuse université égyptienne sont au cœur d'un scandale. Au lieu d'obtenir l'université voulue, ils se sont retrouvés en Malaisie où 15 ont dû prendre des petits boulots pour survivre. Au-delà de ce qui pourrait n'être qu'un loupé administratif, il faut savoir que le ministère indonésien de l'Éducation nationale n'est pas chargé de vérifier le processus d'inscription dans les universités islamiques à l'étranger : cela incombe au ministère des Affaires religieuses.

Si la profession universitaire ne maintient pas un niveau de revenu adéquat, la performance universitaire, dans tout le système souffre inévitablement. Les universitaires doivent recevoir une rémunération suffisante pour vivre un style de vie de classe moyenne approprié. A travers un exemple d'universitaires égyptiens exigeant des sommes d'argent de leurs étudiants, cet article traite des conséquences inévitables de la distribution de salaires universitaires inadéquats.

Des fonds de dotation communautaires sont en cours d'expérimentation en Égypte. Ils sont gérés par les comités de village, avec la participation active des parents et le soutien du secteur privé. Ceux-ci font pression auprès du gouvernement en vue d'une meilleure allocation des ressources.