Page de recherche

Selon la dernière enquête du Groupe de recherche Babson sur les programmes d'éducation en ligne dans les universités, 6.1 millions d'étudiants ont suivi au moins un cours en ligne à l'automne 2010 – une augmentation de 10.1% par rapport à l'année précédente. Mais à mesure que le nombre d'étudiants suivant des cours en ligne augmente, il en est de même pour les possibilités de tricher.

Le gouvernement de l'état de Kogi dit avoir découvert 800 écoles primaires qui n'existent pas et au moins 3000 professeurs fantômes sur les registres du personnel au cours d'un exercice récent de vérification. Le payeur général qui en a informé les journalistes à Lokoja a déclaré que de telles dépenses avaient vidé les caisses du gouvernement et que des mesures de rétorsion seraient prises.

Le soutien scolaire complémentaire privé dans l'enseignement pré-universitaire est défini comme un soutien scolaire offert par des professeurs particuliers dans un but lucratif, en plus de l'enseignement classique. Un chercheur de l'université Lehigh soulève des inquiétudes quant au soutien scolaire privé et donne des exemples de situations où il n'est pas utilisé pour compléter la scolarité, mais pour la remplacer.

Le CHU McGill a fait une déclaration laconique confirmant que 12 membres de l'Unité permanente anti-corruption du Québec avait fait une descente dans ses bureaux lors d'une vaste enquête sur la corruption dans l'industrie du bâtiment de la province.

La gestion financière du prestigieux Institut des sciences politiques de Paris a fait l'objet de violentes critiques dans un rapport officiel qui a trouvé la preuve de bonus exorbitants, d'une absence de contrôles et d'un gâchis de fonds publics lorsque son ancien directeur, décédé en avril 2012, était en fonction. Le rapport révèle une gestion chaotique qui consistait plus en "petits arrangements entre amis qu'en une gestion sérieuse des fonds publics".

Un étudiant en première année de droit à l'université de Makerere utilise avec enthousiasme le site web "Notinmycountry.org". Ce site, créé en mai, demande aux étudiants en Ouganda de signaler les cas de corruption dans l'enseignement supérieur – tels que des professeurs troquant de bonnes notes contre de l'argent ou des relations sexuelles- et permet aux étudiants d'évaluer les cours. Etant donné que se dresser contre la corruption, même au niveau de l'université, est risqué, plusieurs mesures de protection sont utilisées afin de protéger l'anonymat.

Le président du Zimbabwe a financé une université militaire en utilisant des bénéfices provenant de mines de diamants, dont beaucoup ont été accusées de non-respect des droits de l'homme. L'université ne sera ouverte qu'aux membres de l'armée de haut rang. Beaucoup considèrent cette mesure comme un effort du président pour renforcer sa position par rapport à l'armée.

Durant la conférence annuelle de l'Association européenne pour l'éducation internationale, un expert a dit que la fraude dans l'enseignement supérieur international s'élevait à $1.5 ou $2.5 milliards. Il a déclaré que la fraude est un problème omniprésent et l'a défini dans son ensemble, situant ses diverses formes sur un spectre de sévérité – depuis l'embellissement de son CV, en bas, jusqu'à la fraude de grande envergure sur son identité, en haut.

Une doyenne adjointe des services académiques passe beaucoup de temps à étudier avec inquiétude et à déplorer la tricherie dans les universités, mais un service en ligne basé à Montréal qui a propulsé cette activité à un niveau supérieur la met particulièrement en colère. Le site web « unemployedprofessors.com" propose des professeurs qui rédigent les devoirs des étudiants. Son slogan : "Vous pouvez vous amuser pendant que nous nous chargeons de vos devoirs