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Des milliers de personnes ont fait bloc derrière une étudiante toujours très bien classée qui est probablement victime d’injustice et de corruption. Cette étudiante, qui avait obtenu d’excellentes notes les années précédentes, a eu zéro sur cent aux 7 examens qu’elle a passés. Selon sa famille, elle serait une victime de la corruption et ses copies d’examen auraient été échangées avec celles d’un autre candidat.

Pour des milliers de jeunes Syriens, il est devenu impossible de suivre des études dans un pays en proie à la guerre civile. Pour refaire leur vie à l’étranger, les étudiants achètent donc de faux diplômes. Un business qui prend de l’ampleur dans la Turquie voisine.

Remplacer les examens ou travaux écrits par une évaluation orale pourrait faire baisser le niveau de fraude relativement élevé parmi les étudiants dans les universités des Pays du Golfe. Bien que le nombre exact de cas de fraude académique dans les pays arabes ne soit pas connu, il est probable que la tricherie est très répandue pour des raisons culturelles profondément enracinées, d'après une étude parue dans Innovations in Education and Teaching International.

En 2012, à peine installé, le nouveau gouvernement tunisien a rassuré ses électeurs sur le fait qu'il continuerait à prendre avec sérieux la lutte contre la corruption. De nombreux partenaires internationaux ont été invités à soumettre leurs recommandations, et la liste des mesures à prendre par les autorités s'est très rapidement allongée .

Transparency International publie pour la première fois un rapport intitulé « Rapport mondial sur la corruption : l'éducation » qui étudie la corruption dans l'éducation. Mais ce rapport ne fait qu'effleurer la situation des universités arabes en la matière.

L'enseignement supérieur est toujours en état de crise après la révolution de 2011. La corruption interne, le manque de financement, de soutien et de sécurité pour les étudiants sont parmi les facteurs qui portent préjudice aux étudiants et au système. L'insécurité économique, politique et physique dans le pays rend les changements sérieux très difficiles à effectuer.

Le ministère de l'Education a lancé de nouveaux programmes à la fois pour les écoles primaires et secondaires en Iraq. Le but est de faire prendre davantage conscience des concepts d'intégrité, de transparence, de droits humains, d'honnêteté, et de les faire mieux comprendre. Ces nouveaux programmes ont été élaborés par le ministère de l'Education, en collaboration avec le Programme des Nations-Unies pour le développement (PNUD). Cette initiative innovante est la première du genre à être introduite en Iraq.