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Le Ministre de l'éducation et des sciences de Géorgie prévoit de remanier le système éducatif de son pays de manière à réduire la corruption dans les universités de Géorgie. Une manière de faire consiste à standardiser les examens d'admission, sous la supervision d'un organe national unique.

La corruption et les pots-de-vin versés pour survivre étaient endémiques sous l'ère communiste, mais des lois ont été remaniées depuis 1989 en vue de combattre le problème. Malgré tout, les institutions ne sont pas suffisamment fortes pour faire face à la corruption, et chacun doit toujours payer des pots-de-vin aux docteurs, aux enseignats, et aux fonctionnaires.

Des étudiants internationaux non-qualifiés utilisent des documents illégaux pour être admis aux universités. Selon le supplément de "Times Higher Education" un agent aurait placé des centaines d'étudiants dans des universités britanniques.

Le recteur de l'Université d'Etat de la Culture et des Arts de Moscou est soupçonné d'avoir distribué 130 "faux" diplômes de droit entre 2001 et 2004 contre des pots-de-vin, pour un montant de 300 000 roubles. Les estimations de ce que paient les étudiants aux enseignats et au personnel universitaire sous la forme de pots-de-vin varient de 250m à 300m de roubles par an.

Le gouvernement a introduit un test d'"Examen d'Etat Unifié" pour lutter contre la corruption. Le test éliminera les enseignats faibles, améliorera la qualité de l'instruction dans les écoles, et contribuera à alléger le poids financier qui s'exerce sur les parents des étudiants.

Une corruption "lente" serait en train de se développer alors que les universités se démènent pour trouver des fonds. Les diplômes sont à vendre. Dans une université polytechnique, il s'est avéré qu'un professeur avait demandé à ses employés de réduire le nombre d'étudiants en situation d'échec, en augmentant leurs notes afin de faire face à la baisse du nombre de candidats.

La majorité des étudiants pensent que la corruption est élevée au sein de l'université de Banja Luka, selon une enquête de Transparency International.

L'Estonie met unilatéralement terme à la reconnaissance mutuelle des diplômes universitaires avec la Russie. A cause de la corruption, les diplômes russes ne seraient plus fiables.