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Les étudiants de différentes institutions publiques et privées d’enseignement ont peint une vaste fresque sur le mur extérieur de l’Emerson College, un établissement public, dans le cadre de la campagne de sensibilisation contre la corruption organisée jeudi par le National Accountability Bureau. Cette opération de deux semaines, qui a démarré le 27 novembre, atteindra son apogée le 12 décembre. Conscient de la mobilisation des jeunes, le directeur du NAB les a qualifiés de « force de pointe » pour mettre fin à la corruption.

33 jeunes d'Asie du Sud-Est se sont réunis en janvier au Cambodge lors du premier camp international pour la jeunesse portant sur la « Responsabilisation des jeunes pour la transparence et l'intégrité » (YETI), dans le but d’apprendre et d’échanger sur l'impact négatif de la corruption dans leurs pays et régions, et de réfléchir ensemble sur la manière de lutter ensemble contre le fléau. L'événement avait pour objectif de renforcer chez les jeunes participants le sentiment d'appartenance à la communauté, et de les inciter à résister à la corruption, en les équipant des bon outils.

La directrice générale de Transparency International Afrique parle de la lutte anti-corruption dans le milieu scolaire. Elle aborde plus spécifiquement la Côte d'Ivoire, et la "corruption endémique". Selon elle, la responsabilité de la lutte anti-corruption incombe à tous les citoyens, et les gouvernements ont la responsabilité de donner un espace aux jeunes.

Le mouvement des jeunes « Miasin » a lancé une campagne anti-corruption dans plusieurs établissements et universités d'Erevan, avec affichage des photos des enseignats qui acceptent des pots-de-vin. Les portraits d'une bonne vingtaine de membres du corps enseignant et de l'administration de l'université d'État d'Erevan ont été collés sur les murs de bâtiments avoisinants, barrés par le mot « corrompu ».