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L’Anti-Corruption Establishment (ACE) a arrêté trois enseignants du secondaire pour avoir monnayé leur nomination au Punjab Education Department tout en présentant de faux titres universitaires. Certaines figures politiques influentes ont tenté, mais sans succès à cause de l’enquête de l’ACE, de faire libérer ces enseignants.

Le FBI a annoncé que l’ancienne ministre de l’Éducation est accusée d’avoir abusé de sa fonction pour attribuer, moyennant finances, 1 034 mètres carrés d’un établissement scolaire à une entreprise. Si elle est reconnue coupable, elle encourt jusqu’à dix ans d’emprisonnement pour conspiration et corruption et jusqu’à 20 ans pour fraude électronique.

Les médias ont fait état d’allégations selon lesquelles les tricheurs dans les universités du Canada seraient particulièrement ingénieux, du piratage des notes au cambriolage des bureaux pour récupérer les sujets d’examen en passant par le versement de pots-de-vin. Une enquête menée dans onze établissements d’enseignement supérieur du pays a révélé que 50 % des étudiants de première année s’étaient rendus coupables d’inconduite académique.

Le National Examinations Board a relevé de nombreuses irrégularités dans le système d’examen de fin d’études secondaires à Katmandou. Alors que les élèves, les responsables et les administrateurs manipulent les examens pour servir leurs propres intérêts, les parents et les tuteurs n’hésitent pas à user de leur influence pour aider leurs enfants à tricher, sachant que le nombre de nouvelles inscriptions à la rentrée suivante est lié au taux de réussite à cet examen. Éducateurs et administrateurs savent bien que les failles du système entretiennent la triche aux examens dans le pays — mais les réformes politiques et de procédures n’ont guère de chance de réussir si les mentalités n’évoluent pas.

Les scientifiques chinois de haut niveau sont de plus en plus impliqués dans des affaires d’inconduite académique. Dans un rapport de 2018, la Chinese Academy of Social Sciences dénombre 64 cas d’inconduite académique entre 2007 et 2017, sachant qu’au moins dix scientifiques ont été condamnés en 2016. Ces incidents ont touché 46 universités du pays et un institut national de recherche.

Des responsables de l’éducation de la province septentrionale du Balkh ont annoncé que les enseignants fantômes et les autres employés nommés à la faveur de fraude ou de tricherie ne bénéficieront plus de leur salaire et d’autres privilèges. Depuis l’introduction du système biométrique, 14 925 enseignants et employés ont pu être répertoriés. Dorénavant, les salaires seront versés une fois les procédures légales accomplies.