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L'ancien ministre de l'information et de la communication a déclaré au cours d'un débat organisé à Jos par l'Association des proviseurs d'écoles islamiques privées (APIPS) que la fraude aux examens est en train de détruire un des piliers du développement et représente une menace sérieuse pour l'avenir de l'éducation dans le pays.

La Commission nationale des universités (NUC) a annoncé l'existence de pas moins de quarante et une universités illégales. Ces institutions existent depuis des années et escroquent des membres du public sans méfiance de leurs ressources durement gagnées en leur promettant de leur fournir un enseignement supérieur.

La fraude aux examens a augmenté de 5% au Nigéria, selon une enquête menée par Exam Ethics Marshals International. Le rapport a révélé que 18 personnes sur 100 qui avaient participé aux examens au Nigéria en 2012 étaient inculpées pour fraude.

Pour tenter de réduire le nombre de professeurs non homologué, le Directeur du conseil d'enregistrement des professeurs du Nigéria (TRC) a récemment ordonné que tout professeur de la région d'Imo pris sans avoir les qualifications requises soit renvoyé et poursuivi par l'état, et que les écoles non conformes aux normes exigées soient fermées.

Au cours d'un entretien, le Président du Syndicat des professeurs du Nigéria (NUT) a parlé des problèmes et des courants sous-jacents du secteur éducatif du pays, et des avancées possibles. Il a critiqué vigoureusement les irrégularités du système et a dit que lutter contre la corruption dans sa totalité devait être une priorité.

Le Gouverneur de l'état du Niger a demandé au Conseil d'homologation des enseignants de ne plus se contenter d'embaucher des professeurs qualifiés, et de leur faire respecter les valeurs éthiques de base, comme c'est déjà le cas dans d'autres professions. Un représentant de la Confédération des proviseurs des établissements secondaires de tout le Nigéria (ANCOPSS) a également déclaré que l'enseignement ne pouvait être une profession respectée que si les normes morales fondamentales étaient appliquées.

Le Ministre nigérian de l'éducation publique a réfuté l'allégation d'une corruption de 40% (N6.8) de reversements du quatrième trimestre des allocations de 104 collèges provenant des proviseurs. Le ministre a soutenu que le rapport était faux et sans fondement.

Le gouvernement de l'état de Kogi dit avoir découvert 800 écoles primaires qui n'existent pas et au moins 3000 professeurs fantômes sur les registres du personnel au cours d'un exercice récent de vérification. Le payeur général qui en a informé les journalistes à Lokoja a déclaré que de telles dépenses avaient vidé les caisses du gouvernement et que des mesures de rétorsion seraient prises.

Le Président par intérim de la Commission indépendante des pratiques de corruption a attiré l'attention de la commission sur la nécessité de purger le système universitaire Nigérian de la menace de corruption avec l'aide et la collaboration de la Commission nationale des universités(NUC). Ceci donnera lieu à une étude globale du système et un examen des institutions du pays.