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La directrice de Training Domain, un établissement de formation de Fort Meyers censé améliorer l’employabilité des étudiants, est sous le coup de dix chefs d’accusation pour fraude électronique et un chef d’accusation au titre du programme fédéral d’aide aux étudiants (FSA). Entre juillet 2017 et avril 2019, elle a aidé des étudiants à déposer un dossier d’assistance financière mais, au lieu d’utiliser les fonds pour organiser des cours ou régler d’autres dépenses éducatives, la directrice les partageait avec les étudiants en question. Elle a également créé des diplômes d’études secondaires faux et frauduleux.

Le fondateur et directeur de la St. Louis College Prep Charter School a plaidé coupable aux trois chefs d’accusation pour fraude informatique en lien avec un projet d’escroquerie visant à détourner des fonds de l’État du Missouri. Entre 2011 et 2018, il a falsifié le nombre d’élèves inscrits en déclarant comme journées de classe normales les cours dispensés pendant l’été ou les heures de rattrapage scolaire, détournant ainsi 2,4 millions de dollars de l’enveloppe budgétaire réservée à l’éducation.

Le Department of Justice vient d’arrêter un enseignant en ingénierie de la Texas A&M University (TAMU) qui était censé effectuer des recherches pour la NASA mais n’avait pas signalé son affiliation et sa collaboration depuis plusieurs années avec une université chinoise et une entreprise à capitaux chinois. L’homme avait accepté un financement américain et escroqué son université en violation des règles édictées par la NASA pendant la durée de son contrat à la TAMU.
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Une enquête de Frontiers in Education réalisée entre 2014 et 2018 a révélé que 15,7 % des étudiants à l’université pratiquaient la triche contractuelle – soit, potentiellement, 31 millions de personnes… Dans le même temps, le nombre d’affaires de chantage ne cesse d’augmenter. Une étude conduite au Royaume-Uni montre que 31 % des usines à diplômes recourent à des publicités mensongères et que la majorité ne garantit pas le contenu par rapport aux normes du diplôme visé. Seul un effort conjoint des organes législatifs, des étudiants et des enseignants permettra de lutter contre cette fraude contractuelle.

Un audit vient de révéler que l’Indiana Virtual School et l’Indiana Virtual Pathways Academy ont reçu à tort 68,7 millions de dollars d’allocations de l’État pour des étudiants inscrits entre 2011 et 2019 alors qu’à l’époque, ces établissements ne proposaient aucun cours en ligne. L’an dernier, les deux structures (qui fonctionnaient avec le même service administratif) ont déclaré 7 200 étudiants. Les autorités nationales leur ayant coupé les vivres, elles ont mis la clé sous la porte cet été.

Un haut fonctionnaire du ministère de l’Éducation reconnaît avoir profité de son poste pour détourner 5 milliards de dollars d’argent public destiné à des établissements publics. Selon l’organisme anti-corruption de l’État, IBAC, ce fonctionnaire a couvert ses forfaits pendant sept ans en organisant un système de fausses factures, émises par des entreprises détenues par lui ou par des amis et des membres de sa famille, sans aucune contrepartie.

L’enquête menée en 2017 par Kessler International indique que « 79 % des étudiants ont reconnu avoir plagié sur Internet le contenu de leurs devoirs, 42 % ont acheté en ligne des copies sur mesure et 28 % disent avoir eu recours à un service pour suivre les cours en ligne à leur place ». Selon une spécialiste de l’intégrité et de l’éthique dans l’éducation, on peut éviter les tricheries dans le cadre de cours à distance en communiquant et en enseignant en toute transparence et en privilégiant la réflexion plutôt que le résultat en salle de classe et durant les examens.

Un chercheur accusé d’avoir omis de déclarer qu’il était employé en Chine alors qu’il travaillait dans des universités américaines a été inculpé pour avoir utilisé illégalement des subventions versées par les institutions gouvernementales de santé (National Institutes of Health), à hauteur de 4 millions de dollars, pour renforcer les compétences de la Chine en matière de rhumatologie et d’immunologie. Le FBI a également arrêté un chercheur d’une clinique de Cleveland qui travaillait sur la médecine moléculaire, ainsi qu’un scientifique de l’université de l’Arkansas chargé de recherche pour la NASA. Ils sont accusés d’avoir fraudé en dissimulant leur participation à des programmes chinois de recrutement de talents alors qu’ils bénéficiaient de subventions fédérales.

Quatorze étudiants de l’université de Calgary en troisième année de géologie ont reçu des avertissements pour faute après avoir partagé les réponses à l’examen d’un cours de travaux dirigés sur un chat en ligne. Toutefois, d’après une étudiante, l’enseignant avait accordé l’autorisation de consulter des ressources et leur avait donné des consignes confuses et même contradictoires. Outre des notes qui ne leur permettent pas de valider le cours, les étudiants qui ont plaidé coupables ou qui ont été jugés coupables après une procédure d’appel doivent également suivre des ateliers sur l’intégrité académique.

Toutes les réponses de l’examen d’un cours de finance avancé ont été mises en ligne sur des sites web externes pendant le déroulement du test. Par conséquent, la publication des notes finales et des moyennes est retardée pendant la durée de l’enquête, qui s’attachera à déterminer s’il y a eu violation de l’intégrité académique dans le cadre de cet examen. Les pénalités prévues par le Bureau de la conduite étudiante comprennent une réduction de 70 % de la note finale, l’obligation de suivre un module sur l’intégrité académique, un signalement permanent inscrit dans le dossier de l’étudiant ainsi qu’une amende de 100 dollars.