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Selon une étude menée par des étudiants de l'Université Chulalongkorn, bon nombre d'étudiants progressent dans leur cursus universitaire non pas parce qu'ils travaillent dur ou qu'ils sont intelligents, mais parce qu'ils trichent. Les devoirs se vendent entre 15 et 30 bahts la page, selon la matière et l'urgence. Les étudiants disposent d'un large choix d'achats d'examens préliminaires ou écrits.

De plus en plus d'étudiants ont recours au plagiat et achètent des dissertations en ligne. L'une des nombreuses entreprises vendant des dissertations types ou rédigées sur mesure affirme vendre de 500 à 1 000 dissertations par semaine, principalement à des étudiants étrangers faisant leurs études au Royaume-Uni. Les prix commencent à 90$US

Les entreprises qui emploient des diplômés pour rédiger des thèses et faire les devoirs d'étudiants de premier cycle ne voient pas en quoi elles font baisser le niveau : il n'y a triche que si les élèves prétendent avoir fait eux-mêmes le travail – un comportement qu'elles n'encouragent pas. Mais la diminution des heures de contact entre étudiants et assistants ne permet plus vraiment de repérer les travaux qui ne correspondent pas aux capacités de l'élève ou à ses talents rédactionnels.

Une forte demande de documents académique rédigés par des auteurs fantômes afin obtenir son diplôme universitaire, et des rumeurs de versements de pots-de-vin pour que des articles soient publiés, inquiètent ceux qui craignent qu'une industrie valant des milliards de yens rende plus difficile que jamais l'évaluation des capacités réelle des étudiants.

Le président du Council for Higher Education Accreditation (CHEA) mentionne que le site web de l'institution permet de s'assurer de l’exactitude des informations. Le CHEA gère une base de données de plus de 7 700 collèges et universités accrédités, et de près de 19 000 programmes accrédités avec des liens vers leurs organismes d'accréditation.

Les usines à diplômes et les sites de triche cèdent la place comme sources de matériels pour les devoirs des étudiants. C'est maintenant les sites sociaux et ceux créés par les utilisateurs qui prédominent, avec Wikipedia en tête, comme source de plagiat. Un tiers du contenu utilisé provient de sites web sur lesquels des gens partagent leurs connaissances et contribuent au contenu, alors que seulement 15% de contenu copié est lié aux sites qui encouragent expressément la "triche académique".