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Des sites Internet de ventes aux enchères populaires comme eBay pourraient contribuer à augmenter le plagiat dans les universités britanniques. De plus en plus d'étudiants utilisent des sites commerciaux pour acheter et vendre des dissertations.

La Scottish Qualifications Authority, autorité responsable des qualifications en Écosse, va recourir à des techniques d'impression perfectionnées pour lutter contre les faux diplômes. Les résultats seront imprimés sur un papier parchemin résistant dans lequel seront intégrées des marques secrètes et connues uniquement de l'imprimeur et de l'organisme de délivrance, en vue de rendre la falsification plus difficile. Le service britannique des admissions universitaires a reconnu avoir refoulé, en 2004, un millier d'étudiants dont le dossier d'admission comportait des faux diplômes.

Le projet de la Scottish Qualifications Authority (SQA) d'exporter son système d'examen en Chine a été suspendu à la suite d'accusations de fraude portées contre des étudiants cherchant à entrer en Grande-Bretagne avec un visa d'études. Le personnel de l'université sino-britannique Sea Rich s'est alarmé du fait que de nombreux étudiants ne suivaient pas d'études, mais profitaient de la promesse de l'université d'obtenir un HND (diplôme national supérieur) en deux ans au prix de 2.200 dollars des E.U. L'université avait aussi promis aux étudiants une aide pour avoir une autorisation d'entrée sur le territoire britannique.

Des étudiants internationaux non-qualifiés utilisent des documents illégaux pour être admis aux universités. Selon le supplément de "Times Higher Education" un agent aurait placé des centaines d'étudiants dans des universités britanniques.

Une corruption "lente" serait en train de se développer alors que les universités se démènent pour trouver des fonds. Les diplômes sont à vendre. Dans une université polytechnique, il s'est avéré qu'un professeur avait demandé à ses employés de réduire le nombre d'étudiants en situation d'échec, en augmentant leurs notes afin de faire face à la baisse du nombre de candidats.

De fausses universités britanniques prospèrent sur Internet. Les services britanniques et américains de contrôle ferment 14 sites Web vendant jusqu'à 1 000 £ de faux diplômes. Des centaines de personnes, principalement en Amérique du Nord, ont payé dans l'espoir d'obtenir un emploi dans l'enseignement, l'informatique, la puériculture...