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La corruption et les pots-de-vin versés pour survivre étaient endémiques sous l'ère communiste, mais des lois ont été remaniées depuis 1989 en vue de combattre le problème. Malgré tout, les institutions ne sont pas suffisamment fortes pour faire face à la corruption, et chacun doit toujours payer des pots-de-vin aux docteurs, aux enseignats, et aux fonctionnaires.

Selon l'index de perception de corruption de TI pour l'année 2004, qui fait un classement de 145 pays, la plupart des pays qui exportent du pétrole courent un fort risque de corruption.

Le recteur de l'Université d'Etat de la Culture et des Arts de Moscou est soupçonné d'avoir distribué 130 "faux" diplômes de droit entre 2001 et 2004 contre des pots-de-vin, pour un montant de 300 000 roubles. Les estimations de ce que paient les étudiants aux enseignats et au personnel universitaire sous la forme de pots-de-vin varient de 250m à 300m de roubles par an.

Les étudiants paient des pots de vin pour réussir leurs examens ou pour entrer dans certaines universités. Les coûts sociaux peuvent être élevés.

Kazakhstan et Kyrghyzstan : Les étudiants sont admis aux universités grâce aux pots de vin. Les réformes se poursuivent.

Le journal local Il Messagero a rapporté la semaine dernière que des policiers avaient rassemblé « de nombreux éléments de preuve nouveaux » concernant un réseau présumé de vente de questions d'examen à l'université de Rome La Sapienza, la plus grande université d'Europe. Selon les policiers, les étudiants payaient des sommes allant, selon le degré de difficulté, de 1.695 à 3.391 dollars pour obtenir à l'avance des examinateurs les questions des épreuves orales.

Deux membres de l'Université de Gujarat ont découvert que des responsables de la faculté des lettres et de commerce de Pipariya et de la faculté des sciences Bhagat (SMT D V Bhagat Science College) auraient extorqué des pots-de-vin à des étudiants en échange de leur réussite aux examens.

Les étudiants du Tadjikistan sont obligés de payer l'équivalent de 3 fois le salaire mensuel moyen pour un diplôme de niveau supérieur. Le versement de pots-de-vin est monnaie courante dans toute l'Asie centrale à cause de l'aggravation de la pauvreté. La corruption, qui commence parfois dès l'école élémentaire, est pire encore à l'université. D'après un enseignant, 90 % des étudiants comptent sur l'argent de leurs parents et 10 % seulement sur leurs connaissances.