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Alors que la Commission électorale du Pakistan a débuté ses premières auditions sur les faux diplômes de parlementaires la semaine dernière, certains ont craint que le scandale ne soit chassé de la lumière des projecteurs par les inondations dévastatrices. Néanmoins, la débâcle des diplômes entâme la crédibilité des systèmes d'enseignement supérieur et électoraux du pays.

Le ministre de l'Enseignement supérieur a signé un communiqué en juillet dernier portant publication de la liste des diplômés ayant été déclarés faux à l'issue de la Commission nationale d'évaluation des formations dispensées à l'étranger. Ils sont au total 308 faux diplômés, si l'on s'en tient au communiqué affiché au ministère de l'Enseignement supérieur

Des universités dans deux pays d'Afrique de l'est, le Kenya et la Tanzanie, ont fait l'objet de critiques nourries pour avoir accordé généreusement des diplômes à titre honorifique – dans certains cas, prétendument contre de l'argent et dans d'autres cas pour service rendu.

De nouvelles lignes directrices internationales et un code volontaire sur l'intégrité dans le monde de la recherch sont en cours d'élaboration dans le cadre de la deuxième Conférence mondiale sur l'intégrité scientifique, qui s'est tenu à Singapour en juillet. Cette initiative a pour but de combattre le taux croissant de fraude, plagiat et autres falsifications dans le domaine de la recherch. Ils doivent servir de "guide pour des pratiques de recherch responsables dans le monde entier".

Un nouveau rapport gouvernemental sur les techniques d'admission dans les établissements d'enseignement supérieur privés, révèle des cas de responsables universitaires poussant les candidats à s'inventer des enfants et à dissimuler leurs ressources financières afin de collecter davantage de fonds fédéraux.

Le front de la bataille contre la triche étudiante pourrait bien se trouver au Centre d'examen de l'Université de Floride. Etant donné que la tentation permanente pour les étudiants de tricher est devenue high tech – pas seulement pendant les examens, mais également en faisant des copier coller depuis l'internet et en partageant leur devoirs en ligne comme des fichiers de musique – les enseignats ont réagi en prenant des mesures énergiques.

Quelque 70,5% des étudiants français avouent avoir triché lors de leur scolarité. Telle est la conclusion inédite d'une étude sur les facteurs de fraude aux examens menée auprès d'environ 1815 étudiants inscrits dans une université pluridisciplinaire française.