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Selon l'étude intitulée « Fausses universités et faux diplômes en Suède et dans le monde », le nombre de demandeurs d'emploi épinglés pour usage de faux diplômes universitaires est en augmentation, et 30 cas de ce genre ont été répertoriés ces deux dernières années. D'après l'Agence nationale pour l'enseignement supérieur, il existe plus de 800 fausses universités sur l'Internet. L'étude recommande l'utilisation d'une base de données numériques accessible aux employeurs afin qu'ils puissent vérifier les titres d'un candidat à un poste, une solution à laquelle s'intéresse déjà l'Australie.

Le gouvernement irlandais a mis en garde les autorités éducatives de Malaisie contre un établissement privé d'enseignement supérieur situé à proximité de Kuala Lumpur. D'après l'ambassadeur d'Irlande en Malaisie, la Irish International University ne dispense aucun cours ni enseignement en Irlande et n'est pas une université irlandaise.

Le ministère de l'Éducation de Mpumalanga a entamé les audiences disciplinaires de 61 enseignats accusés d'être impliqués dans une affaire de tricherie à l'examen de fin d'études secondaires l'année dernière. Les enquêtes ont révélé que les candidats avaient été aidés, très certainement par des enseignats, dans une ou plusieurs matières. Des pratiques irrégulières de ce genre se sont produites dans 10 des 587 centres d'examen de la province de Mpumalanga.

Le licenciement d'un enseignant qui a permis de mettre au jour des pratiques de triche aux examens de fin d'études secondaires l'année dernière montre que les droits des dénonciateurs sont bien mal protégés. Le ministre de l'Éducation avait pourtant promis d'assurer la protection des personnes qui dénonceraient les tricheries. Sept mois après les fraudes aux examens qui ont eu lieu à Mpumalanga, la seule personne à être sanctionnée n'est autre que l'un des dénonciateurs.

Deux étudiants de l'université de l'État de Gombe ont été expulsés pour avoir triché à un examen. Le vice-président de l'université a approuvé l'expulsion immédiate des deux étudiants qui avaient fait appel à des personnes extérieures pour passer à leur place les épreuves d'anglais et de mathématiques.

Le ministre de l'Enseignement secondaire a renvoyé les enseignants et les étudiants impliqués dans la fraude à l'examen de 2004/2005. Ces pratiques frauduleuses avaient pris différentes formes, par exemple l'attribution de notes non méritées, la divulgation des sujets d'examens à l'avance ou encore la tentative de répondre aux questions des candidats dans la salle d'examen.

L'annonce de fuites des sujets a fortement ébranlé le Conseil des examens d'Afrique de l'Ouest (WAEC). La fuite des sujets d'examen a contraint le Conseil à annuler et reporter les épreuves. Le personnel et les employés auxiliaires sont désormais surveillés de très près. Les diverses mesures prises pour lutter contre ce genre de pratiques n'ont pas réussi à empêcher les fuites. Le Conseil a créé un site Web et mis en place un système d'impression en relief des photographies de passeport sur les diplômes afin d'éviter l'usurpation d'identité des candidats.

Exam Ethics Project (EEP), une ONG engagée dans la lutte contre les fraudes aux examens, a publié ces dernières années des chiffres qui illustrent les profits tirés du commerce de la triche à l'examen ou le nombre de personnes (étudiants, surveillants, etc.) mis à la porte pour leur implication dans des pratiques frauduleuses.

Le conseil d'université de l'Université du Ghana a accordé un délai d'une semaine au vice-président de l'université pour quitter ses fonctions de directeur administratif. La décision a été prise après la constatation de fraudes massives ayant mis en péril l'intégrité des diplômes délivrés par la première université du pays. Le vice-président est également reconnu coupable de népotisme.

Dans un sondage réalisé en Serbie par le syndicat des étudiants serbes, près d'un tiers des étudiants interrogés se sont dit prêts à payer des pots-de-vin si c'était le seul moyen de réussir un examen. Ils sont 69 % à déclarer qu'ils tricheraient aux examens s'ils étaient certains de ne pas se faire pincer, et 53 % à indiquer que tricher ne les gênerait pas. Sept étudiants sur dix reconnaissent l'existence de la corruption dans les procédures d'inscription et 79 % d'entre eux ont entendu parler de tricherie aux examens.