Un professeur d'université en chimie a déclaré que pendant ses années d'enseignement, il a été témoin de nombreux exemples de mauvaise conduite et qu'il a vu des étudiants écouter des cours, étudier des fiches, et accéder à des matériaux de cours pendant leurs sorties aux toilettes au cours d'un examen.

Des procureurs enquêtent sur des allégations de triche et de favoritisme lors de l'examen annuel d'entrée à l'université, passé par 1,7 million d'étudiants le 27 mars dernier. Les soupçons ont éclaté cette semaine lorsqu'un juriste a découvert une formule donnant les réponses correctes à des questions à choix multiples dans un examen de mathématiques.

Avant de donner des sujets d'examens de composition littéraire à l'Université de Gavilan à Gilroy, Steve Schessler prend le temps d'aborder un sujet qui tourmente les enseignats depuis la nuit des temps – ou au moins depuis le commencement des devoirs à la maison. Le sujet est le plagiat, et les réponses à mains levées de ses étudiants révèlent que ces derniers n'ont pas des idées très claires sur ce concept.

20 % d'un devoir type relèverait d'un copier-coller selon les évaluations des enseignats. Les chartes antiplagiat signées à la fois par l'université et les étudiants devraient être systématiques, mais rien ne remplace l'œil attentif du professeur

Une enquête portant sur plus de 80 universités a révélé que la mauvaise conduite académique se développe dans les institutions à travers le pays. Plus de 17 000 incidents de tricherie ont été enregistrés par les universités au cours de l'année académique 2009-10 – une croissance d'au moins 50% en quatre ans.

Un scandale de tricherie découvert parmi des étudiants cherchant à intégrer certaines universités les mieux cotées, a bouleversé le pays et déclenché une enquête nationale sur la mentalité des jeunes et sur la manière de remédier à la malhonnêteté. Les tricheurs auraient utilisé un site internet pour poser des questions alors que les tests d'entrée à l'université avaient commencé.

Le Danemark a été frappé par un cas de fraude scientifique impliquant un professeur de médecine renommé spécialisé en recherch du cerveau. Ce cas touche aussi le recteur de l'Université de Copenhague, l'ancien ministre des Sciences et divers co-auteurs, et a ébranlé la vision portée sur la science par le grand public.

Le président du Council for Higher Education Accreditation (CHEA) mentionne que le site web de l'institution permet de s'assurer de l’exactitude des informations. Le CHEA gère une base de données de plus de 7 700 collèges et universités accrédités, et de près de 19 000 programmes accrédités avec des liens vers leurs organismes d'accréditation.