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Onze universités péruviennes vont enseigner à leurs étudiants comment lutter contre la corruption, en s’appuyant sur des affaires emblématiques de ces 30 dernières années. Le président de la Conférence épiscopale du Pérou et le Conseil épiscopal latino-américain, qui ont présenté le cours, ont décrit le problème de la corruption comme un virus social ayant infecté les institutions publiques et privées, et mettant en péril des ressources indispensables pour la lutte contre la pauvreté.

Un rapport de l’Union africaine révèle qu’au moins 57 % des personnes qui entrent en contact avec les établissements scolaires du Malawi versent un pot-de-vin. Ces dessous-de-table menacent les droits et le bien-être des enfants. Ainsi, l’argent demandé en sus par les enseignants pour faire leur cours ou pour des dépenses supplémentaires (repas, manuels, uniformes ou examens par exemple) peut pousser certains élèves, et notamment les plus pauvres, à rater l’école. Sans oublier l’achat de qualifications fausses ou trafiquées, qui nuisent aux résultats d’apprentissage.

Un professeur associé de sciences politiques à l'Université de Brasilia parle de Porto Alegre (Brésil) et son expérience de « budget participatif ». Cette expérience s'est avérée efficace pour doter les quartiers pauvres d’un contrôle des décisions de planification, tant que ces décisions concernaient des projets à petite échelle. 

Le mélange de pauvreté endémique, de corruption au sein du système éducatif et d'abus de la part du gouvernement n'a pas permis aux enfants des zones rurales d'avoir accès à l'éducation de base. Investir dans l'éducation de base est crucial pour l'avenir du développement, vu que 40% de la population du Honduras a moins de 14 ans.